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Comprendre les fluides intraveineux dans les soins intensifs
Dans la sphère des soins infirmiers intensifs, les fluides intraveineux, ou simplement les fluides IV, jouent un rôle essentiel dans les soins aux patients. Ces liquides sont utilisés à des fins diverses, allant de la reconstitution des fluides corporels à l'administration de médicaments. Mais que sont exactement les liquides intraveineux et quel est leur impact sur l'organisme ? Approfondissons ces aspects.
Qu'est-ce qu'un liquide intraveineux ?
Les liquides intraveineux sont des solutions essentielles qui sont administrées directement dans la veine d'un patient pour des raisons thérapeutiques. La thérapie par intraveineuse est un élément crucial des soins aux patients, en particulier pour les personnes qui ne peuvent pas consommer de liquides ou de médicaments par voie orale.
Fluides intraveineux : Ce sont des liquides administrés aux patients par l'intermédiaire d'une aiguille ou d'un tube (cathéter) qui est inséré dans une veine de la main ou du bras du patient, ou par l'intermédiaire d'un cathéter veineux central dans une grosse veine de la poitrine ou de l'aine.
Il existe différents types de liquides intraveineux, qui peuvent être classés en fonction de leur tonicité et de leur contenu, notamment :
Les solutions isotoniques : Elles ont la même concentration de solutés que le plasma sanguin, et n'entraînent donc aucun mouvement net d'eau dans ou hors des cellules. Exemple : chlorure de sodium à 0,9 % (sérum physiologique).
Solutions hypotoniques : Elles ont une concentration de solutés inférieure à celle du plasma sanguin, de sorte que l'eau entre dans les cellules. Exemple : chlorure de sodium à 0,45 %.
Solutions hypertoniques : Elles ont une concentration plus élevée de solutés, ce qui fait que l'eau sort des cellules. Exemple : Dextrose 5 % dans du chlorure de sodium 0,9 %.
Par exemple, si un patient de l'unité de soins infirmiers intensifs est déshydraté, on peut lui administrer un liquide isotonique par voie intraveineuse, comme du sérum physiologique. Cela permet d'augmenter le niveau de liquide du patient sans provoquer un déplacement important de l'eau dans les cellules de son corps.
Effets des liquides intraveineux : Combien de temps les liquides intraveineux restent-ils dans le corps ?
La durée de séjour des liquides intraveineux dans l'organisme dépend de plusieurs facteurs, notamment du type de liquide administré, du débit de la perfusion, du taux métabolique du patient et de son état de santé général. En général, les liquides intraveineux peuvent être éliminés du corps en 24 heures, mais cette durée peut fluctuer en fonction des variables susmentionnées.
Par exemple, une solution hypertonique comme le dextrose à 5 % dans du chlorure de sodium à 0,9 %, qui est souvent utilisée aux soins intensifs pour corriger les déséquilibres électrolytiques ou pour apporter un soutien nutritionnel, peut augmenter l'osmolarité du sang du patient et stimuler le déplacement des fluides de l'espace intracellulaire vers l'espace extracellulaire. Par conséquent, pour déterminer la durée de séjour des liquides intraveineux dans l'organisme, il faut tenir compte du type de solution et de la réponse physiologique qu'elle induit.
Les effets cliniques des liquides intraveineux peuvent être surveillés grâce à des analyses de sang régulières, qui permettent de connaître les niveaux d'électrolytes, la fonction rénale et l'état d'hydratation du patient. Cette surveillance est essentielle pour s'assurer que le corps réagit comme prévu à la thérapie par les fluides.
Les différents types de fluides intraveineux : Un guide pratique pour les étudiants en soins infirmiers
Dans le domaine dynamique des soins infirmiers, il est essentiel de comprendre les différents types de liquides intraveineux (IV) utilisés dans les soins aux patients. Chaque type de liquide intraveineux joue un rôle distinct dans différents scénarios cliniques. Mais en quoi ces liquides diffèrent-ils et quand sont-ils utilisés ? Pour t'y retrouver, tu auras besoin d'un guide pratique sur les types de fluides IV les plus courants.
Le rôle des solutions isotoniques en soins intensifs
Une solution isotonique est un liquide qui a la même concentration de solutés que ton plasma sanguin. Cela la rend inestimable dans l'unité de soins intensifs (USI), où elle est souvent utilisée pour la réanimation des fluides et pour maintenir l'équilibre des fluides.
Liquides isotoniques par voie intraveineuse : Ce sont des liquides qui ont la même osmolalité que les liquides corporels. Ils ne font ni entrer ni sortir le liquide des cellules.
L'une des solutions IV isotoniques les plus couramment utilisées est le chlorure de sodium à 0,9 %, souvent appelé sérum physiologique (SN). Cette solution est particulièrement efficace pour traiter les pertes de liquide extracellulaire, comme dans le cas de diarrhées ou de vomissements graves. Une autre solution isotonique utilisée dans les services de soins intensifs est le Ringer lactate. Cette solution contient plusieurs électrolytes, ce qui permet de reproduire fidèlement les concentrations d'électrolytes de ton plasma sanguin. Elle est souvent utilisée pour la réanimation des patients brûlés ou traumatisés.
Liquide IV | Utilisation |
Solution saline normale (chlorure de sodium à 0,9 %) | Traitement de la perte de liquide extracellulaire |
Ringer lactate | Réanimation des fluides chez les patients brûlés ou traumatisés |
Dans les solutions isotoniques, l'eau se déplace des zones à faible concentration de solutés (à l'extérieur des cellules) vers les zones à forte concentration de solutés (à l'intérieur des cellules) à un rythme égal. Cela permet de maintenir l'équilibre des liquides à l'intérieur et à l'extérieur des cellules, un concept physiologique appelé osmose, représenté par la formule \( J = A \cdot D \cdot [C_1 - C_2] \) où \(J\) est le flux net, \(A\) est la surface, \(D\) est la diffusivité, et \(C_1\) et \(C_2\) sont les concentrations de part et d'autre de la membrane cellulaire.
Identifier les différents types de solutés pour des soins infirmiers optimaux
Si les liquides isotoniques sont largement utilisés, le domaine des soins infirmiers a également recours aux liquides hypotoniques et hypertoniques en fonction de l'état du patient.
Les solutions hypotoniques, telles que le chlorure de sodium à 0,45 %, contiennent moins de solutés que le plasma sanguin. Ces liquides sont utilisés lorsque les cellules sont déshydratées et que le liquide doit passer dans les cellules. Cependant, tu dois utiliser les solutions hypotoniques avec prudence car elles peuvent provoquer l'éclatement des cellules, une condition connue sous le nom de lyse.
Liquides intraveineux hypotoniques : Ce sont des liquides dont l'osmolalité est inférieure à celle des liquides organiques. Ils entraînent un mouvement net de liquide dans les cellules.
Les solutions hypertoniques, en revanche, ont une concentration en solutés plus élevée que ton plasma sanguin. Ces liquides sont utilisés lorsque le liquide doit être retiré des cellules et envoyé dans la circulation sanguine, comme dans le cas d'un œdème cérébral.
Liquides IV hypertoniques : Ce sont des liquides dont l'osmolalité est plus élevée que celle des liquides organiques. Ils entraînent un mouvement net des liquides hors des cellules.
Pour choisir le bon type de liquide IV, il faut bien comprendre l'état de santé général du patient et ses besoins cliniques spécifiques. Une surveillance et une évaluation régulières sont essentielles pour s'assurer que le patient réagit positivement à la thérapie par liquide intraveineux choisie.
Par exemple, si l'analyse de sang d'un patient révèle un faible taux de sodium (une condition connue sous le nom d'hyponatrémie), une solution saline hypertonique pourrait être administrée pour corriger ce déséquilibre. Au contraire, dans le cadre des soins intensifs, si un patient souffre de déshydratation entraînant un taux de sodium élevé (hypernatrémie), une solution hypotonique telle que le chlorure de sodium à 0,45 % peut être employée pour aider à réhydrater les cellules.
L'application clinique des liquides intraveineux en soins infirmiers
Les liquides intraveineux trouvent diverses applications dans la pratique clinique et infirmière. Qu'il s'agisse de maintenir l'équilibre des fluides, de corriger les déséquilibres électrolytiques ou d'administrer des médicaments, les liquides intraveineux sont à la base de nombreux aspects fondamentaux de la prise en charge des patients. L'application des fluides IV dans les soins infirmiers améliore les soins aux patients, favorise le rétablissement et peut sauver des vies dans des situations critiques.
L'administration d'une perfusion de liquides intraveineux en milieu hospitalier
En milieu hospitalier, l'administration de liquides par voie intraveineuse est un aspect routinier mais crucial des soins aux patients. Tout commence par le choix du bon type de liquide en fonction de l'état clinique du patient.
Par exemple, une solution isotonique comme le sérum physiologique peut être le liquide de choix dans les cas de perte de liquide extracellulaire, comme les brûlures ou les pertes de sang. En revanche, une solution hypertonique pourrait être nécessaire dans les situations où le liquide doit être retiré des cellules pour passer dans la circulation sanguine, comme dans le cas d'un œdème cérébral.
Œdème cérébral : Cette affection survient lorsqu'il y a une accumulation de liquide dans le cerveau, ce qui entraîne une augmentation de la pression intracrânienne. Les causes les plus courantes sont les lésions cérébrales traumatiques, les accidents vasculaires cérébraux et les infections du cerveau comme la méningite ou l'encéphalite.
L'administration de fluides intraveineux nécessite un large éventail de compétences et la compréhension de principes clés. Il faut non seulement savoir comment installer une ligne intraveineuse et surveiller sa perméabilité, mais aussi comprendre la logique qui sous-tend les différents taux et volumes d'administration des fluides.
Les liquides intraveineux peuvent être administrés à l'aide d'un éventail de dispositifs tels que les cathéters intraveineux périphériques, les cathéters centraux et les systèmes de perfusion intra-osseux. Le choix du dispositif dépend de l'état du patient, du type de liquide à administrer et de la durée prévue du traitement.
Dispositif IV | Utilisation typique |
Cathéter IV périphérique | Traitement à court terme (jusqu'à 96 heures) |
Cathéter central | Traitement à long terme ou administration de liquides irritants |
Système de perfusion intra-osseux | Situations d'urgence lorsque l'accès veineux ne peut être réalisé rapidement |
Il est également essentiel de surveiller le patient pour déceler toute complication potentielle de la thérapie intraveineuse, comme une infection, une infiltration ou des réactions d'hypersensibilité. L'évaluation régulière des signes vitaux du patient, de son état d'hydratation et des valeurs de laboratoire aide à gérer ces risques.
Le taux d'administration des fluides est un paramètre essentiel, souvent exprimé en ml/heure. Des facteurs tels que l'âge du patient, sa fonction cardiaque, sa fonction rénale et la présence de pathologies telles que l'insuffisance cardiaque ou les maladies rénales peuvent influencer le taux d'administration des fluides. Par exemple, chez un patient souffrant d'insuffisance cardiaque, un rythme d'administration plus lent serait nécessaire pour éviter une surcharge de liquide et une aggravation de la fonction cardiaque.
L'utilisation de liquides intraveineux pour le traitement de la déshydratation : Un point de vue infirmier
La déshydratation reste un problème courant dans les établissements de santé. Elle peut se manifester dans plusieurs scénarios cliniques, notamment en raison de l'incapacité à consommer des liquides adéquats, de pertes excessives par la sueur, l'urine ou la diarrhée, ou de maladies sous-jacentes comme le diabète.
Du point de vue des soins infirmiers, la fluidothérapie par voie intraveineuse reste la pierre angulaire de la gestion de la déshydratation. L'objectif est de rétablir l'équilibre hydrique, de corriger tout déséquilibre électrolytique potentiel et d'assurer le fonctionnement physiologique normal des systèmes de l'organisme.
Déshydratation : Cet état survient lorsqu'une personne perd plus de liquides qu'elle n'en absorbe, ce qui entraîne un manque d'eau suffisant dans le corps pour assurer les fonctions physiologiques normales. Les symptômes comprennent souvent la bouche sèche, la léthargie, une faible production d'urine et une accélération du rythme cardiaque.
Le choix du liquide IV dans le traitement de la déshydratation dépend en grande partie de la cause et de la gravité de la déshydratation. Les cas légers à modérés peuvent bien répondre à une solution saline isotonique, qui augmente rapidement le volume de liquide extracellulaire. Dans les cas de déshydratation sévère, des fluides supplémentaires ou un type de fluide différent pourraient être nécessaires pour compenser les pertes de fluides et d'électrolytes.
La prise en charge appropriée de la déshydratation à l'aide de fluides intraveineux tient également compte du rythme d'administration des fluides. Les efforts de réhydratation sont généralement plus agressifs au début, avec une quantité importante de liquides administrés au cours des premières heures. Ensuite, une fois que l'état du patient s'est nettement amélioré, le rythme de remplacement des liquides peut être ralenti pour fournir des liquides d'entretien.
Par exemple, un enfant s'est présenté au service des urgences avec une diarrhée sévère, présentant des signes de déshydratation sévère tels qu'une bouche très sèche, des yeux enfoncés et une léthargie. La stratégie de prise en charge initiale consistait à choisir un liquide isotonique IV comme le chlorure de sodium à 0,9 % ou la solution de Ringer lactate et à l'administrer rapidement pour rétablir le volume sanguin et améliorer la perfusion des tissus. Tout en surveillant les signes vitaux et le débit urinaire comme marqueurs de l'amélioration.
N'oublie pas qu'il est primordial de surveiller attentivement le patient tout au long de ce processus afin d'évaluer sa réaction au traitement et d'ajuster le plan de traitement en conséquence. La réussite du traitement de la déshydratation à l'aide de fluides intraveineux dans un contexte infirmier repose sur une évaluation minutieuse des besoins du patient, une sélection réfléchie des fluides et une surveillance vigilante de la réaction du patient.
Approfondir la science des liquides intraveineux
Dans le cadre d'une carrière d'infirmière, il est essentiel d'acquérir une solide compréhension de la science qui sous-tend les liquides intraveineux (IV). La composition, l'osmolarité et les effets physiologiques des différents liquides intraveineux sont à la base de leur utilisation médicale. Approfondissons la chimie médicale fascinante de ces liquides qui sauvent des vies.
La chimie médicale des liquides intraveineux : Une exploration éducative
Les liquides intraveineux sont essentiellement des solutions à base d'eau contenant des électrolytes. Ils jouent un rôle central dans la reconstitution du volume de liquide, la correction des déséquilibres électrolytiques et l'administration de médicaments. C'est la composition précise de ces liquides qui détermine leur classification en isotonique, hypotonique ou hypertonique.
Les électrolytes : Ce sont des substances qui se dissocient en ions en solution, ce qui les rend conducteurs d'électricité. Les principaux électrolytes présents dans ton corps sont le sodium, le potassium, le calcium, le bicarbonate, le magnésium, le chlorure et le phosphate.
L'osmolarité est un concept crucial pour comprendre la science des liquides intraveineux. Elle mesure le nombre de particules de soluté par litre de solution. Dans le contexte des liquides intraveineux, différentes osmolarités peuvent influencer la façon dont le liquide est distribué dans ton corps. Il convient de noter que l'osmolarité des liquides dans tes cellules se situe généralement autour de 280-300 mosmol/L.
Lorsque l'osmolarité d'un liquide IV se situe dans la plage biologique (280-300 mosmol/L), on dit qu'il est isotonique. Ces liquides ne provoquent pas de flux net de liquide dans les cellules ni hors des cellules, car leur concentration correspond à celle des cellules. Outre le remplacement des liquides, ils jouent un rôle essentiel en servant de véhicule aux médicaments.
Liquides isotoniques IV : Il s'agit de solutions liquides dont l'osmolarité est similaire à celle des fluides corporels. Les exemples incluent le chlorure de sodium à 0,9 % (solution saline normale) et les solutions de Ringer lactate.
Les solutions hypotoniques ont une osmolarité plus faible (moins de 280 mosmol/L), ce qui entraîne un mouvement net d'eau dans tes cellules. Elles peuvent réhydrater les cellules mais doivent être utilisées avec prudence car elles peuvent entraîner un gonflement des cellules et une lyse potentielle.
Liquides IV hypotoniques : Un liquide hypotonique contient moins de solutés que le sang et peut provoquer un déplacement du liquide des vaisseaux sanguins vers les cellules. Le chlorure de sodium à 0,45 % en est un exemple.
En revanche, les liquides hypertoniques, dont l'osmolarité est supérieure à 300 mosmol/L, font sortir le liquide des cellules, ce qui entraîne leur rétrécissement. Les situations où un excès de liquide s'est accumulé à l'intérieur des cellules nécessitent l'utilisation de liquides hypertoniques.
Liquides IV hypertoniques : Les solutions hypertoniques ont une concentration de solutés plus élevée que le plasma sanguin. Ces traitements tirent l'excès d'eau hors des cellules gonflées, réduisant ainsi leur taille. Le chlorure de sodium à 3 % et le mannitol en sont des exemples.
L'effet d'un liquide intraveineux sur le mouvement des fluides cellulaires peut être visualisé à l'aide de l'équation des forces de Starling :
\[ J = K_f [(P_c - P_i) - σ (π_c - π_i)] \]
Où \(J\) est le taux de filtration net, \(K_f\) est le coefficient de filtration, \(P_c\) et \(P_i\) sont les pressions hydrostatiques capillaire et interstitielle, \(\pi_c\) et \(\pi_i\) sont les pressions osmotiques colloïdales capillaire et interstitielle et \(\sigma\) est le coefficient de réflexion.
En général, dans la pratique infirmière, il ne s'agit pas seulement de choisir le bon type de liquide intraveineux, mais aussi d'étudier attentivement son taux et sa durée d'administration, en fonction des besoins cliniques du patient. N'oublie pas que la science qui sous-tend ces décisions a un impact direct sur le bien-être et l'expérience de rétablissement des patients dont tu t'occupes.
Prenons l'exemple d'un patient dont le taux de sucre dans le sang est élevé (hyperglycémie), ce qui est typique d'un diabète non contrôlé. L'hyperglycémie peut entraîner une déshydratation cellulaire, car la forte concentration de glucose dans le sang fait sortir l'eau des cellules. Les infirmières peuvent utiliser une solution hypotonique, dont l'osmolarité est plus faible, pour s'assurer que l'eau retourne dans les cellules, ce qui les réhydrate tout en stimulant les mécanismes de transport du glucose qui permettent aux cellules d'absorber et d'utiliser le glucose.
Lors de l'administration de solutions hypertoniques, en raison de leur osmolarité élevée, les infirmières doivent surveiller de près les patients pour détecter les signes de surcharge du volume intravasculaire, ce qui peut contribuer à l'insuffisance cardiaque. Il est crucial de trouver un équilibre entre le besoin de liquides à forte osmolarité et les risques potentiels qu'ils posent, d'où l'importance de comprendre leur chimie médicale.
Alors que tu poursuis ton parcours d'infirmière, prendre le temps de comprendre la science sous-jacente et d'apprendre l'utilisation appropriée des différents liquides intraveineux peut grandement améliorer ta capacité à prodiguer des soins de haute qualité aux patients.
Améliorer les soins grâce à l'utilisation efficace des liquides intraveineux en soins infirmiers
L'amélioration des soins aux patients passe par toute une série d'éléments, dont l'utilisation efficace des liquides intraveineux. Compte tenu de leur rôle vital dans le maintien de l'homéostasie physiologique, la maîtrise de la gestion des liquides intraveineux peut en effet influencer de manière significative les résultats des patients, en particulier dans les environnements à haute densité de soins comme les unités de soins intensifs.
Meilleures pratiques pour l'utilisation des fluides IV dans les soins infirmiers intensifs
Comprendre l'utilisation optimale des fluides IV dans les soins infirmiers intensifs souligne l'importance d'adapter la thérapie liquidienne aux besoins individuels du patient, de surveiller le patient avec diligence et d'être conscient des complications potentielles.
L'étape pionnière consiste à évaluer avec précision l'état liquidien du patient, ce qui nécessite une anamnèse approfondie, un examen physique et des examens pertinents. Pour faciliter ce jugement, les outils utilisés par les infirmières au chevet des patients, tels que la surveillance du débit urinaire ou les paramètres dynamiques comme la variation du volume de l'apoplexie, peuvent offrir des informations précieuses.
Variation du volume de l'AVC : Elle représente les changements du volume de l'apoplexie au cours du cycle respiratoire. Ce paramètre est utile pour prédire la réactivité aux fluides chez les patients sous ventilation mécanique.
Ensuite, la sélection du type de fluide et du taux d'administration appropriés est cruciale. Il est guidé par l'état clinique du patient, l'état électrolytique, la fonction rénale et la stabilité hémodynamique. Ici, comprendre les différences entre les cristalloïdes et les colloïdes permet d'affiner le processus de prise de décision.
L'utilisation des cristalloïdes par rapport aux colloïdes fait l'objet d'un débat permanent. Les cristalloïdes, comme le sérum physiologique et les solutions de Ringer lactate, sont généralement des choix de première intention en raison de leur faible coût et de leurs effets secondaires moindres. Les colloïdes, comme l'albumine, ont des molécules plus grosses et restent plus longtemps dans la circulation, mais ils comportent un risque d'effets indésirables et sont plus chers.
Cristalloïdes : Ce sont des solutions de petites molécules qui s'écoulent facilement à travers des membranes semi-perméables. Ils augmentent à la fois le volume des liquides extracellulaires et intracellulaires et sont donc souvent utilisés comme liquides de réanimation de première intention.
Les colloïdes : Les solutions colloïdales contiennent des molécules insolubles plus grosses, telles que les gélatines, les dextranes ou les amidons. Comme ces molécules plus grosses ne passent pas facilement dans l'espace extravasculaire, les colloïdes sont plus efficaces pour augmenter le volume intravasculaire à court terme.
Il est également essentiel d'être conscient des complications potentielles associées à la thérapie liquidienne par voie intraveineuse, telles que la surcharge liquidienne, les déséquilibres électrolytiques et les infections. Pour minimiser ces risques, il faut maintenir rigoureusement des techniques stériles, surveiller le patient avec vigilance et réagir rapidement aux changements de l'état clinique.
Une surveillance méticuleuse permet de détecter rapidement les signes de surcharge hydrique tels que l'essoufflement croissant, les crépitants pulmonaires et les œdèmes périphériques. De plus, les tests de laboratoire de routine peuvent aider à identifier et à gérer les déséquilibres électrolytiques.
Chez un patient souffrant de lésions rénales aiguës, il est nécessaire d'utiliser avec précaution les liquides intraveineux. Ces patients sont susceptibles d'être surchargés en liquides et de présenter des déséquilibres dans leur état électrolytique et acido-basique. Par conséquent, en plus de maintenir des tableaux d'entrée et de sortie stricts, une surveillance prudente des paramètres de laboratoire comme la créatinine, les électrolytes et l'état acido-basique peut aider à gérer efficacement la thérapie par fluides intraveineux.
Un autre aspect critique de la gestion des fluides IV en soins intensifs est le dilemme entre la stratégie "libérale" et la stratégie "restrictive" en matière de fluides. Une approche libérale, qui se concentre sur l'administration d'un volume plus important de liquides au départ, peut améliorer l'hémodynamique mais risque de provoquer une surcharge liquidienne. À l'inverse, une approche restrictive, qui minimise l'administration de liquides, peut éviter la surcharge hydrique mais risque de limiter la réanimation chez les patients gravement malades. C'est un équilibre délicat, et la meilleure approche dépend souvent des facteurs individuels du patient.
En conclusion, l'utilisation efficace des liquides intraveineux en soins intensifs repose sur l'évaluation des besoins individuels des patients, le choix approprié des liquides, une surveillance clinique et de laboratoire méticuleuse et la prise en charge rapide des complications potentielles. Les connaissances et la capacité à appliquer ces principes de manière critique dans des scénarios réels amélioreront considérablement les soins que tu prodigues aux patients.
Liquides intraveineux - Principaux points à retenir
- Les solutés isotoniques ont la même osmolalité que les fluides corporels, par exemple le chlorure de sodium à 0,9 % (sérum physiologique) et le soluté de Ringer lactate.
- Les liquides isotoniques sont fréquemment utilisés dans les cas de perte de liquide extracellulaire, comme les diarrhées ou les vomissements graves, les brûlures et les traumatismes.
- Les liquides IV hypotoniques contiennent moins de solutés que le plasma sanguin et sont utilisés pour réhydrater les cellules, mais doivent être utilisés avec précaution pour éviter la rupture des cellules (lyse).
- Les liquides IV hypertoniques ont une concentration de solutés plus élevée que ton plasma sanguin et sont utilisés pour extraire le liquide des cellules et le faire passer dans la circulation sanguine, par exemple pour traiter l'œdème cérébral ou l'hyponatrémie.
- Les liquides intraveineux trouvent diverses applications dans la pratique clinique et infirmière, notamment pour maintenir l'équilibre des fluides, corriger les déséquilibres électrolytiques, administrer des médicaments et traiter des affections telles que la déshydratation ou l'hyperglycémie.
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