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Sauter à un chapitre clé
L'événement d'extinction de l'Holocène auquel nous sommes confrontés est causé par des facteurs anthropiques et représente la sixième extinction de masse à se produire sur Terre. Notre impact sur l'écosystème est complexe, mais il conduit actuellement de nombreuses espèces macro et microscopiques à l'extinction.
L'extinction de l'Holocène est une perte de biodiversité à grande échelle est en cours depuis des siècles, mais s'est rapidement accélérée au cours du 20e siècle. Elle est souvent comparée à d'autres extinctions massives, telles que l'extinction du Crétacé et du Paléocène qui a anéanti les dinosaures. Contrairement aux extinctions massives précédentes, l'extinction de l'Holocène est en grande partie causée par l'activité humaine. Son nom vient du grec et signifie"entièrement récent".
Seule une bonne compréhension de nos actions peut conduire à l'élaboration de politiques responsables et à la mise en œuvre de mesures contre la perte coûteuse de biodiversité. Les actions qui sont à l'origine de ce phénomène sont les suivantes :
- Défricher les forêts et les prairies pour faire place à l'agriculture
- L'exploitation minière
- le développement urbain
- Le déversement des eaux usées
Cette perte d'habitat est l'une des plus grandes menaces pour la biodiversité, avec la pollution et le changement climatique irréversible.
Impact de l'homme sur la biodiversité (définition)
Alors pour décomposer ce titre, la biodiversité vient de la diversité biologique. Elle désigne l'ensemble de la vie sur Terre ou tout ce qui a été vivant récemment. La partie relative à l'impact humain fait référence à tous les facteurs anthropiques. Ceux-ci sont généralement séparés du reste des événements naturels lors de l'analyse des données.
La Convention des Nations Unies sur la diversité biologique définit la biodiversité comme"la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes".
La biodiversité et l'impact de l'homme sur la Terre
L'homme, pris dans son ensemble, est un facteur biotique qui influence les habitats et leur biodiversité depuis des milliers d'années. Voici quelques-unes des principales raisons de la croissance de la population humaine et de la pression exercée sur les ressources de la biodiversité :
- Une intelligence élevée, caractérisée par une dextérité manuelle et une capacité d'adaptation, qui se traduit par une aptitude à coloniser et à aménager de nombreux habitats terrestres sur la Terre.
- Capacité à voyager à l'échelle intercontinentale et même en dehors des frontières de la Terre et à introduire des organismes exotiques dans de nouveaux environnements.
- Consommation rapide des ressources grâce à l'industrialisation, avec une production de déchets et des coûts énergétiques élevés en raison de l'inefficacité des machines.
- Besoin important d'espace pour les infrastructures.
- Une territorialité relativement élevée et l'élimination d'autres organismes, en particulier des prédateurs de grande taille.
- Pressions sélectives exercées sur quelques espèces considérées comme utiles ou d'un grand intérêt économique au détriment de la diversité génétique.
L'impact de l'homme sur la perte de biodiversité
La biodiversité est également constituée d'insectes, de champignons, de bactéries et d'autres êtres vivants. Ceux-ci ont toujours été difficiles à étudier et à quantifier en raison de leur petite taille ou de leurs milieux de vie "difficiles d'accès". Les animaux ne représentent qu'une infime partie de toute la biomasse sur Terre, et nous pensons que la perte anthropique de biodiversité a été encore plus importante sur les plantes et les arthropodes (insectes - embranchement Arthropoda).
Ci-dessous, nous allons examiner quelques façons dont l'homme a un impact sur la biodiversité.
Exploitation directe
Il s'agit d'un type d'exploitation dans lequel les humains entrent normalement en contact physique direct avec les ressources de la biodiversité. Cela inclut :
- Lanourriture: les valeurs nutritionnelles ou culturelles attribuées à certains aliments l'emportent sur les soins nécessaires en raison de la rareté de la ressource. Il s'agit notamment du thon rouge Thunnus Thynnus et du saumon quinnat Oncorhynchus tshawytscha . Ils continuent donc d'être pêchés et utilisés dans les cuisines traditionnelles du monde entier, malgré leur raréfaction.
- Lamode: aux États-Unis, les grandes aigrettes et les spatules rosées avaient été chassées à outrance au 19ème siècle pour leurs plumes brillantes.
- Commerce d'animaux de compagnie exotiques: le perroquet gris d'Afrique Psittacus erithacus est menacé par le commerce d'animaux de compagnie.
- Médecines traditionnelles non durables: toutes les parties du tigre, y compris les os, les organes internes et les moustaches, sont censées détenir des propriétés médicinales spécifiques dans la médecine chinoise. Le tigre de Chine méridionale est au bord de l'extinction à l'état sauvage.
- Éradication de la concurrence: l'élimination intentionnelle d'une espèce pour diverses raisons. 30 millions de bisons américains ont été abattus dans les années 1800 en raison de la concurrence intraspécifique pour l'espace et les ressources entre les colons humains et les tribus indigènes d'Amérique du Nord. Les pélicans peuvent également être considérés comme des nuisibles par les pêcheurs, bien que leur rôle dans l'écosystème soit extrêmement précieux.
Exploitation indirecte
L'exploitation indirecte est souvent involontaire, car elle résulte d'activités humaines primaires qui peuvent ne pas viser spécifiquement l'élimination de la biodiversité. Il s'agit notamment de :
- L'introduction accidentelle d'espèces exotiques aux conséquences négatives : le ver de terre Lumbricus terrestris introduit en Amérique du Nord ; le champignon du dépérissement du frêne Hymenoscyphus fraxineus importé au Royaume-Uni par le biais du commerce de jeunes arbres.
- Prises accessoires : les prises accessoires de la seule pêche industrielle peuvent entraîner des extinctions d'espèces de requins et de dauphins, en raison de la vitesse à laquelle ils se prennent dans les filets et s'asphyxient.
- Modifications des facteurs abiotiques: effet d'îlot de chaleur, compactage des sols dû aux poids lourds, réduction de l'humidité.
- Impacts sur la chaîne alimentaire: les extinctions primaires peuvent entraîner un certain nombre d'autres extinctions en aval, sous une forme connue sous le nom d'effet domino. La disparition de l'oiseau dodo de l'île Maurice entraîne l'extinction de l'arbre Calvaria major.
- Perte d'habitat: la fragmentation entraîne la perte de ressources génétiques et conduit à la consanguinité (dépression de consanguinité) au sein des populations existantes limitées par les conditions géographiques. Les guépards sont concernés par ce phénomène.
L'homme a une préférence marquée pour la vie côtière. Environ 40 % de la population mondiale vit à moins de 100 kilomètres de la côte.1 La zone épipélagique (surface de l'océan à environ 200 m), où les plantes aquatiques peuvent utiliser la photosynthèse, abrite également la plus grande biodiversité océanique, mais c'est aussi la plus exploitée par l'homme. Il existe une compétition marquée pour l'espace et les ressources entre l'homme et les autres éléments de la biodiversité dans les zones côtières.
Exemples d'impact de l'homme sur la biodiversité
Chaque espèce et chaque habitat ont un rôle unique à jouer dans le fonctionnement de l'écosystème. La perte d'une seule espèce peut avoir un effet d'entraînement sur toute une communauté et son habitat.
La perte d'une espèce clé comme le requin tigre Galeocerdo cuvier peut entraîner l'effondrement des écosystèmes d'herbes marines en raison de l'explosion du nombre de leurs proies (vaches de mer). Malheureusement, de nombreuses espèces de requins, comme le requin tigre et ses proies, les vaches de mer, sont vulnérables ou en voie de disparition en raison de la pression de la pêche et de la pollution de l'eau.
La mer d'Aral - perte nette de biodiversité
68 000 km² de mer enclavée s'étaient complètement asséchés en 2014 pour la première fois dans l'histoire de l'humanité enregistrée, principalement en raison d'une série de projets d'extraction d'eau pour l'irrigation de plantes telles que le coton, qui ont involontairement provoqué l'effondrement de l'écosystème. Vingt-quatre espèces de poissons endémiques ont disparu en 60 ans, et environ 80 % des invertébrés indigènes de la mer d'Aral pourraient s'être éteints.
Lesespèces endémiques sont celles qui sont fortement adaptées à un environnement spécifique et qui n'existent nulle part ailleurs que dans l'environnement ou l'endroit spécifié.
La grande plaque d'ordures ménagères du Pacifique
Il s'agit d'une collection de 1,6 million de kilomètres carrés de débris marins flottants résultant d'activités humaines - une collection environ quatre fois plus grande que la Grande-Bretagne. Ces débris, principalement constitués de plastique, s 'accumulent dans le système digestif et les tissus des animaux qui se nourrissent en mer (par exemple les méduses), provoquant des complications de santé et même la mort.
La forêt de Molai - un gain net de biodiversité
Les origines de la réserve forestière de Molai sont attribuées aux efforts d'une personne. Un ouvrier forestier nommé Jadav Payeng, issu de la tribu indigène des Mishing, avait planté et pris soin d'une forêt en Assam, en Inde, pendant plusieurs décennies. Cette zone forestière mesure aujourd'hui 550 acres et comprend diverses espèces d'arbres originaires du sous-continent indien, comme l'arjun Terminalia arjuna . Des espèces animales telles que les éléphants d'Asie, les tigres du Bengale et les rhinocéros indiens utilisent la forêt pour se nourrir, s'abriter et se reproduire.
Impacts positifs de l'homme sur la biodiversité
Les efforts de conservation de l'homme peuvent contribuer à inverser les dommages ou la perte de biodiversité causés par des événements naturels et des catastrophes, rendant ainsi un écosystème plus résilient. Dans la plupart des cas, des réglementations sont en place pour empêcher la surexploitation par l'homme ou pour atténuer les dommages causés à l'habitat.
| Méthode | Exemple |
| Législation et protocoles | The Wildlife and Countryside Act 1981, EU Birds Directive 2009, The Natural Environment and Rural Communities (NERC) Act 2006, The Convention on International Trade in Endangered Species (CITE) 1975, Organizations e.g. The Association for the Biological Diversity Conservation (ACDB). |
Conservation | Sites d'intérêt scientifique particulier (SSSI), par exemple Kinver Edge (Royaume-Uni), sites du patrimoine naturel mondial de l'UNESCO, par exemple le delta du Danube (Roumanie et Ukraine). |
Programmes d'élevage | Programme européen de reproduction du léopard de l'Amour (par ex. Yorkshire Wildlife Park Project) ; coraux staghorn Acropora cervicornis élevés au large des côtes du Honduras. |
| Relocalisation | 21 râles de Guam Hypotaenidia owstoni ont été capturés en 1981, élevés, puis réintroduits avec succès dans la nature. En raison de l'introduction de la couleuvre brune Boiga irregularis par l'armée américaine sur l'île pacifique d'origine des oiseaux, Guam, ils ont d'abord été relâchés sur une autre île. |
| Restauration écologique | Réintroduction du castor (Royaume-Uni), restauration des lagunes et des marais du parc naturel de Camargue (France). |
| Banques de semences | La Millennium Seedbank (Royaume-Uni), la Svalbard Global Seed Vault (Norvège). |
| Contrôle abiotique | L'eau, les minéraux, la lumière, la température, l'oxygène, etc. peuvent être introduits dans un nouvel habitat pour en améliorer les caractéristiques ou la résilience. |
Les minéraux ou les matières premières qui, autrement, resteraient enfermés dans les profondeurs de la lithosphère ou ailleurs, peuvent être extraits par les humains et utilisés pour enrichir la biosphère, fournir de la nourriture et des abris qui maintiennent la biodiversité. N'est-ce pas impressionnant ?
La perte de biodiversité et son impact sur l'humanité (résumé)
Il est aujourd'hui largement reconnu que la perte de biodiversité est l'un des problèmes environnementaux les plus graves de l'humanité. La perte de biodiversité peut être définie comme une diminution du nombre ou de la variété des espèces dans un écosystème. Cela peut se produire en raison de la perte ou de la dégradation de l'habitat, de la surexploitation des ressources, de la pollution, des espèces envahissantes ou du changement climatique. Toutes ces menaces sont causées par l'activité humaine.
Les effets de la perte de biodiversité comprennent :
Perte de moyens de subsistance et de revenus
Impacts sur la santé
Migration locale
les conflits
Perte de ressources alimentaires
Variations de température plus importantes, incidence des inondations, vent
Par exemple, la disparition des pollinisateurs tels que les abeilles et les papillons a entraîné une baisse du rendement des cultures, avec des répercussions sur l'approvisionnement alimentaire.
"Les abeilles domestiques élevées dans des ruches pollinisent environ 34 % de 100 espèces de cultures économiquement importantes"2, comme les courgettes et les fraises, le reste étant assuré par des espèces sauvages telles que les bourdons. La pollinisation par les abeilles mellifères est estimée à elle seule à 15 milliards de dollars aux États-Unis.
Les forêts tropicales humides fournissent également des services écosystémiques tels que :
La régulation des niveaux d'humidité atmosphérique et des régimes de précipitations.
La régulation du cycle de l'eau
Prévention des inondations
Le stockage du carbone
Le bois d'œuvre
L'alimentation
Médecine (découverte et potentiel)
Et d'autres ressources naturelles qui sont vitales pour la société humaine.
"Les forêts tropicales sont les écosystèmes les plus riches, les plus productifs et les plus complexes de la planète, et pourtant elles couvrent moins de 2 % de la surface de la Terre. Elles sont actuellement détruites au rythme d'un terrain de football toutes les six secondes. Les forêts tropicales humides abritent également la moitié des espèces animales et végétales existantes dans le monde ! Si le déboisement se poursuit au rythme actuel, les scientifiques estiment que presque tous les écosystèmes des forêts tropicales seront détruits d'ici 2030."3
Nous espérons que tu as maintenant une meilleure compréhension de l'impact que nous avons sur la biodiversité et des moyens que tu peux utiliser pour l'atténuer.
Impact de l'homme sur la biodiversité - Principaux enseignements
- L'homme est l'une des principales causes biotiques de la perte de biodiversité au cours de l'Holocène.
- La répartition de la biomasse sur Terre souligne la difficulté d'étudier les effets anthropiques sur les formes de vie microscopiques.
- L'exploitation directe et indirecte et deux moyens par lesquels les humains interagissent avec la biodiversité.
- Il existe un potentiel positif indéniable pour l'homme de préserver et de protéger les ressources biologiques uniques présentes sur Terre, grâce à des initiatives telles que les banques de semences, la recherche génétique, etc.
- L'humanité est fortement touchée par la perte de la biodiversité, comme les pollinisateurs sauvages et les écosystèmes des forêts tropicales.
Références
- ONU, La conférence sur les océans, 2017. Consulté le 19.06.22
- Reviveabee, Quelle part de notre approvisionnement alimentaire les abeilles pollinisent-elles, 2021. Consulté le 25.06.2022
- Marlowe Hood, Un terrain de football de forêt tropicale détruit toutes les six secondes, 2020. Consulté le 24.06.22
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