Contrôle de la population

Différentes stratégies de croissance de la population

Avant d'aborder directement la question du contrôle de la population, nous devons d'abord examiner les deux principales stratégies de croissance de la population. Elles sont appelées"sélection K" et "sélection r".

Les populations d'espèces sélectionnées par K sont limitées par leur capacité de charge. En revanche, les espèces sélectionnées par la méthode r sont limitées par des facteurs environnementaux qui affectent le taux de croissance de leur population, tels que la température et le niveau d'humidité. En général, les espèces sélectionnées par K ont tendance à être grandes et à vivre longtemps, avec moins de descendants, tandis que les espèces sélectionnées par r sont petites, vivent peu longtemps et ont de nombreux descendants. Tu trouveras dans le tableau ci-dessous une comparaison entre les deux types d'espèces, ainsi que quelques exemples.

Théorie du contrôle des populations

On voit souvent des méthodes de contrôle de la population utilisées pour maintenir les populations de certaines espèces sauvages à une taille gérable.

Ces populations deviennent souvent ingérables en raison de l'élimination d'un facteur limitant naturel, tel qu'un prédateur naturel. Plusieurs méthodes différentes peuvent être utilisées pour contrôler les populations d'animaux sauvages.

Méthodes utilisées pour contrôler les populations

Chez les animaux non humains, les populations sont généralement contrôlées par les facteurs limitants susmentionnés. Cependant, dans certains cas, l'homme a modifié l'environnement à tel point que d'autres méthodes sont nécessaires.

Les humains peuvent mettre en œuvre plusieurs méthodes pour contrôler la population de cerfs, dont les trois suivantes.

Chasse / abattage

La chasse au cerf est un passe-temps populaire dans de nombreuses régions des États-Unis. La chasse et l'abattage sont des méthodes de contrôle de la population qui ont été employées pour de nombreuses espèces dans le monde entier :

• dont certaines sont surpeuplées en raison de l'élimination des prédateurs,

• d'autres sont non indigènes/envahissantes,

• d'autres quine sont pas en surpopulation mais qui sont jugés trop communs pour le confort de l'homme (par exemple, certains grands prédateurs).

La chasse et l'abattage peuvent atténuer efficacement la surpopulation, mais ils ne s'attaquent pas à la cause sous-jacente.

Dans de nombreux cas, la cause sous-jacente de la surpopulation est l'élimination d'une ou plusieurs espèces prédatrices essentielles.

Tous ces prédateurs ont été éradiqués d'une grande partie de leur aire de répartition par l'homme. Ces éradications ont également eu des conséquences inattendues, comme l'expansion de l'aire de répartition des coyotes (Canis latrans) et des ours noirs (Ursus americanus) en raison de l'absence de concurrence de la part des prédateurs plus grands et plus dominants qui étaient présents auparavant .

Réintroduction de prédateurs

Une autre forme efficace de contrôle de la population consiste à réintroduire ces prédateurs.

Les loups ont longtemps été persécutés par les humains et n'existent actuellement que dans une fraction de leur aire de répartition historique dans le monde entier. Les loupssont un prédateur important des wapitis (Cervus Canadensis), qui étaient devenus surpeuplés en l'absence des loups. Depuis la réintroduction des loups, les populations de wapitis sont maintenant sous contrôle. Cela a eu un effet en cascade sur l'écosystème. Les populations de wapitis ne décimant plus les saules le long des berges, les castors (Castor canadensis) ont pu construire davantage de barrages et avoir accès à plus de nourriture. Il s'agit là d'un bel exemple du rôle vital que jouent les prédateurs du sommet dans les écosystèmes et de la façon dont ils peuvent être utilisés pour rétablir l'équilibre des écosystèmes.

Gestion de l'habitat

Une bonne gestion de l'habitat de la faune peut favoriser l'équilibre naturel des populations d'animaux sauvages présents. La protection et la gestion de l'habitat peuvent permettre aux prédateurs de revenir dans des zones d'habitat autrefois marginales où ils ont été éradiqués ou considérablement réduits, ce qui leur permet de réguler les populations d'espèces proies.

Les humains peuvent gérer l'habitat de la faune en éliminant activement les espèces animales et végétales envahissantes, en ajoutant des plantes et des animaux indigènes et en créant des habitats spécifiques que les espèces indigènes peuvent utiliser, tels que des tas de broussailles et de débris végétaux indigènes. Cela peut inclure la création d'abris pour des espèces indigènes spécifiques à l'aide de la végétation indigène, comme des cavités dans les arbres et des branches pour se percher. Enfin, l'habitat peut être protégé de l'intrusion du bétail et d'autresespèces non indigènes grâce à des clôtures et à une meilleure réglementation de la présence humaine dans l'habitat.

Stérilisation / castration

Rendre les animaux incapables de se reproduire est un autre moyen potentiellement efficace de contrôler les populations. Les animaux domestiques sauvages, en particulier les chats et les chiens, peuvent se reproduire de façon non durable et faire des ravages dans les écosystèmes naturels. Les chats sauvages, en particulier, sont des prédateurs voraces et dans les régions où ils sont nombreux, les populations d'animaux sauvages souffrent énormément. L'un des moyens humains de réduire la population d'animaux sauvages est de les capturer, de les stériliser et de les relâcher.

Lorsqu'il s'agit de contrôler la population humaine, les choses sont beaucoup plus complexes pour diverses raisons. Certaines méthodes permettent d'atténuer les effets négatifs de la croissance de la population humaine mondiale. Nous les aborderons dans la section suivante.

La surpopulation humaine

Contrairement à d'autres animaux, les humains ont pu étendre leur capacité de charge grâce à l'utilisation de technologies artificielles. La création de l'agriculture, en particulier, a permis aux populations humaines et au bétail domestique de croître au-delà de leur taille maximale naturelle prévue.

Comme tu peux l'imaginer, cela exerce une pression massive sur les ressources naturelles et les écosystèmes de la Terre. L'expansion non durable de la population humaine a entraîné une destruction généralisée des habitats pour faire place à l'agriculture, à l'aquaculture, à l'élevage et aux logements nécessaires à une population aussi nombreuse. Alors, que faire face à la surpopulation ?

Contrôle de la population mondiale

Compte tenu de l'impact négatif important que la croissance non durable de la population humaine a eu et continue d'avoir sur l'environnement et la qualité de vie humaine dans de nombreux pays, plusieurs méthodes visant à atténuer la croissance de la population humaine ont été proposées.

Un meilleur accès à la contraception et à la planification familiale dans le monde entier

À l'échelle mondiale, près de la moitié des grossesses sont involontaires ou non planifiées. L'amélioration de l' éducation sexuelle, de l'accès à la contraception (y compris la vasectomie) et des possibilités de planification familiale pourrait réduire de manière significative le nombre de grossesses non désirées.

Alors que la croissance démographique a ralenti dans de nombreux pays développés, les modes de vie sont devenus beaucoup moins durables, ce qui se traduit par une empreinte carbone par personne plus importante que dans les pays en développement. D'un autre côté, la croissance démographique continue d'augmenter dans de nombreux pays en développement, exerçant une pression supplémentaire sur des écosystèmes déjà menacés et facilitant la propagation des maladies et l'augmentation de la pauvreté.

Politique de l'enfant unique

Une forme plus controversée de contrôle de la population humaine est la mise en œuvre d'une politique de l'enfant unique.

Bien que théoriquement efficace, en pratique, la politique de l'enfant unique peut être difficile à appliquer et entraîner des violations des droits de l'homme, des rapports sexuels déséquilibrés et un mécontentement général au sein de la population. Certains chercheurs affirment que la politique de l'enfant unique a effectivement freiné la croissance démographique du pays en Chine. D'autres, en revanche, affirment que cette réduction est due à l'amélioration de l'éducation et du développement économique.

Redistribution des richesses

La redistribution des richesses est un autre moyen de freiner potentiellement la croissance de la population humaine. En effet, les taux de natalité ont tendance à être plus faibles dans les pays plus riches, où l'éducation et l'accès aux contraceptifs sont meilleurs.

Impact du contrôle de la population humaine sur la biodiversité

La menace actuelle la plus importante pour la biodiversité de la planète est de loin l'activité humaine non durable. Les principales industries détruisent de grandes parties de l'habitat naturel, exacerbent le changement climatiqueet conduisent les espèces au bord de l'extinction. Ces industries comprennent :

• L'huile de palme

• L'élevage de bétail

• L'extraction de sable

• L'extraction du charbon

Toutes ces industries existent pour répondre aux besoins d'une population humaine non viable. En outre, les lotissements et les terres agricoles continuent d'empiéter de plus en plus sur des écosystèmes jusqu'alors préservés, ce qui entraîne une nouvelle perte de biodiversité et une augmentation des conflits entre l'homme et la faune. Si la population humaine freine sa croissance et devient plus durable, la biodiversité se rétablira probablement de façon significative.

Effet du contrôle de la population humaine sur le changement climatique

Certaines industries ont eu un effet disproportionné sur le changement climatique anthropique. Ces industries sont les suivantes :

• L'extraction du charbon

• L'industrie automobile

• Le forage pétrolier

• L'élevage de bétail

Ces industries sont toutes responsables de l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre et elles existent toutes pour soutenir une population non durable. Une population humaine moins nombreuse et plus durable, associée à des combustibles et des technologies plus durables, rendrait la plupart de ces problèmes insignifiants.