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Sauter à un chapitre clé
Lamotivation est ce qui pousse une personne à faire quelque chose. C'est le processus qui stimule une personne à prendre des décisions et à travailler pour atteindre les objectifs souhaités. Ce processus implique des facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux qui affectent le comportement.
- Pourquoi la motivation est-elle importante ?
- Quelles sont les théories de la motivation ?
- Quelle est la théorie de la motivation de Maslow ?
- Qu'est-ce que la théorie cognitive de la motivation ?
- Qu'est-ce que la théorie de l'attente de la motivation ?
L'importance de la motivation
La motivation joue un rôle important dans les affaires, l'éducation, la santé, l'environnement et la communauté en général. L'individu sur le lieu de travail apprend à s'adapter et à être productif lorsque la motivation le pousse à développer ses compétences, à devenir créatif, à faire des plans et à se fixer des objectifs personnels.
Un élève qui obtient de meilleurs résultats en classe devient un apprenant enthousiaste et fait des efforts persistants lorsque la motivation l'oblige à terminer ses études.
La motivation à prendre des mesures correctives est nécessaire lorsque les gens sont confrontés à des circonstances fluctuantes en ce qui concerne leur santé et la communauté ou l'environnement. Une personne malade est motivée pour modifier son mode de vie afin d'améliorer sa santé. Les personnes qui prennent conscience des problèmes et des solutions de la société s'impliquent dans le développement communautaire parce qu'elles veulent améliorer la société.
Facteurs qui influencent la motivation
Il existe deux types de facteurs qui influencent notre motivation : les facteurs extrinsèques et les facteurs intrinsèques.
Facteurs extrinsèques
Les facteurs externes tels que le fait d'éviter une punition ou de recevoir une récompense peuvent affecter le comportement d'une personne.
Une adolescente qui ne veut pas être constamment harcelée par sa mère parce qu'elle n'a pas sorti la poubelle se fait maintenant un devoir de le faire tous les matins. Un autre exemple est celui d'un vendeur qui est déterminé à atteindre son objectif de vente parce que son employeur lui a promis des récompenses sous forme de voyages (recevoir une récompense).
Facteurs intrinsèques
Une personne fait quelque chose en raison de l'expérience satisfaisante et non du désir d'une récompense extérieure.
Lorsqu'une personne aime faire de la pâtisserie pour les autres ou jardiner parce qu'elle trouve cela apaisant ou qu'elle pratique un morceau de musique difficile au piano parce qu'elle aime les défis, elle est intrinsèquement motivée.
Qu'est-ce que la théorie de la motivation ?
La théorie de lamotivation est la compréhension des mécanismes qui influencent le comportement d'une personne pour atteindre un objectif. Il existeen psychologie de nombreuses théories de la motivation qui expliquent ces mécanismes. Certains psychologues attribuent à des facteurs internes l'explication de la conduite de certains comportements. D'autres chercheurs décrivent les processus mentaux et les conséquences externes du comportement comme la raison de la motivation.
Théories de la motivation en psychologie et exemples
Voiciquelques exemples de théories de la motivation: Hiérarchie des besoins de Maslow, théorie ERG d'Alderfer, théorie de la fixation des objectifs et théorie des attentes. Les chercheurs les ont classées en deux catégories : les théories du contenu et les théories du processus. En bref, les théories du contenu expliquent la motivation et les théories du processus montrent comment la "motivation" se produit.
Théories du contenu de la motivation
L'idée qui sous-tend les théories du contenu est que des facteurs internes sont à l'origine d'un comportement. Ces théories considèrent que la motivation est le résultat de ces facteurs internes qui incitent à une action (comportement) pour satisfaire des besoins.
Un exemple peut être la soif et la faim, qui motivent un individu à manger et à boire pour réduire ces sensations désagréables.
Lesquatre théories decontenu courantes de la motivation sont les suivantes : La hiérarchie des besoins de Maslow, la théorie ERG d'Alderfer, la théorie motivateur-hygiène de Herzberg et la théorie des besoins appris de McClelland.
La théorie de la motivation de Maslow
Abraham Maslow, psychologue, a présenté la théorie de la motivation de Maslow, où il a suggéré que les besoins humains ont une hiérarchie spécifique .
Fg. 1 La hiérarchie des besoins d'Abraham Maslow, StudySmarter Original
Lesbesoins physiologiques sont vitaux pour la survie, comme la nourriture, l'eau, l'oxygène et le sommeil.
Lasûreté et la sécurité font référence à la protection contre les dangers, par exemple les calamités naturelles, la violence, l'injustice et la douleur émotionnelle.
Lesbesoins sociaux comprennent le besoin d'amitié, d'intimité et d'affection de la part des autres. Lorsque ces besoins ne sont pas satisfaits par les membres de la famille et les proches, les partenaires romantiques ou les amis, cela peut entraîner de la douleur et de la déception.
Lesbesoins d'estime comprennent les désirs d'admiration et de considération pour ses compétences et ses réalisations. Ces désirs sont à la fois internes et externes. Le besoin d'assurance, de sentiment d'accomplissement et d'autonomie correspond au besoin interne. L'externe fait référence au besoin d'approbation publique, de bonne réputation et de reconnaissance de la part des autres.
Laréalisation de soi concerne l'accomplissement de soi ou la réalisation de son potentiel. Ces besoins sont satisfaits en améliorant continuellement les compétences et les talents pour qu'ils atteignent leur plein potentiel.
Les besoins physiologiques et de sécurité précèdent les besoins sociaux, les besoins d'estime et la réalisation de soi. La satisfaction des deux premiers besoins active les besoins sociaux. Après la satisfaction des besoins sociaux, viennent les besoins d'estime.
Les désirs d'estime sont les plus longs à satisfaire car de nombreuses personnes sont préoccupées lorsqu'elles atteignent ce niveau. Après l'estime, il y a la réalisation des besoins d'accomplissement personnel. C'est le niveau le plus élevé de la hiérarchie. La satisfaction de l'accomplissement personnel est continue, ce qui justifie un développement et une amélioration personnels perpétuels.
La théorie ERG d'Alderfer
Lathéorie de Clayton Alderfer correspond aux besoins identifiés dans la théorie de Maslow. Ces besoins sont classés en trois catégories : les besoins d'existence, les besoins de relation et les besoins de croissance.
Les besoins d'existence sont liés aux besoins physiologiques, de sécurité et de sûreté de Maslow.
Les besoins derelation sont l'équivalent du niveau des besoins sociaux de Maslow et du besoin de confiance et de sécurité dans l'environnement social.
Les besoins decroissance sont l'équivalent des besoins d'estime et de réalisation de soi de Maslow.
Cette théorie repose sur quatre principes fondamentaux : la progression de la satisfaction, la frustration, la régression de la frustration et l'aspiration.
Le premier est la progression de la satisfaction. Alderfer et Maslow s'accordent à dire que les besoins antérieurs doivent être de plus en plus satisfaits avant de passer aux besoins de niveau supérieur. Cependant, les besoins non satisfaits peuvent provoquer une frustration après de multiples tentatives infructueuses pour les satisfaire, ce qui entraîne une régression de la frustration. La régression de la frustration consiste à rediriger son attention vers des besoins spécifiques et réellement satisfaits. Enfin, l'aspiration est associée à la croissance. L'augmentation de la croissance active le désir de croître davantage, ce qui met en évidence son importance et la nécessité de la satisfaire encore plus.
La théorie de la motivation et de l'hygiène de Herzberg
Lestravaux de Frederick Herzberg sur la théorie de la motivation et de l'hygiène sont devenus influents dans les années 1950 et 1960. Sa théorie de la motivation décrivait plus précisément les situations de travail et les motivations qui les entourent. Il a proposé deux types de besoins : les motivateurs et l'hygiène.
Lesmotivateurs sont associés à un sentiment d'accomplissement résultant des tâches professionnelles effectuées. Les emplois qui donnent un sentiment d'accomplissement sont donc considérés comme des motivateurs. L'hygiène fait référence aux situations de travail telles que la titularisation, le salaire et les conditions de travail.
Herzberg a suggéré que l'hygiène n'ajoute rien à la motivation sur le lieu de travail. Cependant, elle peut prévenir l'insatisfaction lorsqu'elle est maintenue à un niveau raisonnable. Les motivateurs sont les moteurs d'une performance élevée sur le lieu de travail. Il est essentiel de répondre à ces besoins pour apporter de la satisfaction, ce qui permet d'obtenir davantage de réalisations au travail.
La théorie des besoins appris de McClelland
Lathéorie de David McClelland suggère trois besoins appris dès le plus jeune âge, principalement : le besoin d'accomplissement, le besoin d'affiliation et le besoin de pouvoir. Le besoin d'accomplissement oblige une personne à travailler dur pour atteindre ses objectifs et à apprécier le feedback. Le besoin d'affiliation est lié au désir d'entretenir des relations saines et positives avec d'autres personnes. Le besoin de pouvoir reflète le désir d'avoir le contrôle et de pouvoir influencer les gens.
Théorie cognitive de la motivation
L'image ci-dessous montre un exemple d'expression faciale.
Fg. 2 Jouer aux échecs, comprendre les processus mentaux, pexels.com
Lesthéoriesprocessuelles ou cognitives de la motivation visent à expliquer comment les processus mentaux produisent des motivations et dirigent le comportement . Les quatre exemples courants de théoriecognitive de la motivation sont l'attente, la fixation d'objectifs, le renforcement et la théorie de l'équité.
Théorie de la motivation fondée sur les attentes
Victor Vroom a théorisé le fait que les attentes en matière de performances, de résultats et de récompenses déterminent le comportement à l'égard d'un objectif. Cette théorie considère le processus de prise de décision en fonction des attentes suivantes : effort-performance, performance-résultat et valence.
L'effort-performance ou E1 reflète la croyance selon laquelle l'effort peut aboutir à la performance. Lorsque les gens considèrent qu'une performance élevée est associée à un effort important, ils déploient un effort important pour accomplir leurs tâches. Elle est également étroitement liée à l'auto-efficacité d'Albert Bandura, qui est la confiance en la capacité d'une personne à réussir dans une situation donnée. L'auto-efficacité peut expliquer pourquoi certaines personnes ont un faible E1. Une faible confiance en ses capacités influence l'effort fourni, ce qui se traduit par des performances médiocres.
Laperformance-résultat ou E2 reflète la croyance que la performance peut mener à des résultats. Les personnes très performantes pensent que travailler dur les aidera à obtenir des résultats valables, tandis que les personnes peu performantes pensent que les performances ne mènent pas nécessairement à de bons résultats. Elles ne prêtent pas beaucoup d'attention à leurs performances.
Lesvaleurs reflètent la perception des résultats comme étant désirables ou non . Les gens accordent des valeurs différentes aux conséquences en fonction de leur morale, de leurs efforts et des circonstances de la vie. En fait, les gens déterminent leur niveau d'effort en fonction des résultats qui leur sont les plus favorables.
Un exemple classique consiste à peser le pour et le contre d'un changement de carrière. Les gens déterminent quel emploi est le plus gratifiant pour eux, compte tenu de leurs valeurs et des circonstances.
Un autre exemple serait la poursuite de différents passe-temps et intérêts. Un adolescent peut être initialement intéressé par la réalisation de films et la gestion de sa propre entreprise. Il s'aperçoit qu'avoir une entreprise mène à des résultats plus favorables que la réalisation d'un film. L'adolescent est motivé pour faire beaucoup d'efforts afin de savoir comment gérer une entreprise et croit qu'il peut réussir.
Théorie de la fixation des objectifs
Edwin Locke et Gary Latham ont conceptualisé cette théorie relative à la façon dont la fixation d'objectifs peut stimuler les performances. La fixation d'objectifs comporte cinq facteurs qui influencent le degré de motivation d'une personne à réaliser de bonnes performances.
L' intention d 'atteindre l'objectif doit être présente. Les gens ne travaillent dur que pour atteindre les objectifs qu'ils ont l'intention de réaliser.
La difficulté des objectifs. Plus l'objectif est difficile, plus il est susceptible de produire de meilleures performances.
Lesobjectifs doivent être spécifiques. Les objectifs spécifiques donnent plus de motivation que les objectifs flous.
L'acceptation des objectifs doit également être présente. Les gens peuvent avoir l'intention d'atteindre leurs objectifs sans pour autant les avoir entièrement acceptés.
L'engagement enversles objectifs est également essentiel pour persévérer dans la réalisation des objectifs.
En résumé, la fixation d'objectifs contribue à la performance s'ils sont spécifiques et stimulants, en plus de l'intention, de l'acceptation et de l'engagement d'une personne à atteindre ses objectifs.
Théorie du renforcement
Burrhus Frederic Skinner a proposé que les gens apprennent des comportements par le biais de renforcements positifs ou négatifs. Le renforcement positif consiste à récompenser un bon comportement par des conséquences favorables, tandis que le renforcement négatif consiste à supprimer tout ce qui est indésirable afin d'encourager les bons comportements et d'augmenter la probabilité qu'ils se répètent.
Les compliments verbaux sont un exemple de renforcement positif, tandis que la réduction de la charge de travail est un renforcement négatif. Les gens réagissent à l'environnement et agissent en fonction des conséquences reçues.
Théorie de l'équité
Selon cette théorie, les gens se motivent en mesurant leurs performances et leurs résultats par rapport à d'autres. Les gens veulent s'assurer que leurs efforts et leurs récompenses correspondent à ce que les autres font et reçoivent. L'iniquité se produit lorsqu'une personne perçoit un déséquilibre entre la récompense de ses efforts et le ratio effort-récompense d'un référent. La valeur attribuée à l'effort et à la récompense influence l'équité perçue.
Il existe deux catégories d'iniquité : la sur-récompense et la sous-récompense. On parle d'iniquité par excès lorsque la qualité ou la quantité des récompenses est supérieure à l'effort - en d'autres termes, il s'agit de recevoir de grandes récompenses pour avoir investi moins d'efforts.
En revanche, on parle d'iniquité de sous-récompense lorsque les récompenses ne sont pas à la hauteur de l'effort investi. En d'autres termes, moins de récompenses pour plus d'efforts. Cette inégalité perçue peut pousser les gens à réduire leurs efforts, à modifier leurs récompenses, à ajuster le comportement ou les résultats de leur référent, voire à fuir la situation.
Théories de la motivation - Principaux enseignements
La théorie de la motivation consiste à comprendre les mécanismes qui influencent le comportement d'une personne pour atteindre un objectif.
La hiérarchie des besoins de Maslow comprend les besoins physiologiques, la sécurité, les besoins sociaux, l'estime et la réalisation de soi. La satisfaction de ces besoins se fait de manière ordonnée.
La théorie ERG d'Alderfer est similaire à celle de Maslow, mais les besoins sont condensés en trois niveaux. La satisfaction de ces besoins peut se faire dans un ordre croissant ou décroissant.
La théorie des motivateurs et de l'hygiène de Herzberg se rapporte aux motivations sur le lieu de travail. Les motivateurs sont associés à un sentiment d'accomplissement résultant des tâches accomplies au travail. L'hygiène fait référence aux situations de travail telles que la titularisation, le salaire et les conditions de travail.
La théorie des besoins acquis de McClelland suggère trois besoins appris à un jeune âge, principalement : le besoin d'accomplissement, le besoin d'affiliation et le besoin de pouvoir.
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