- Nous commencerons par examiner les concepts de la définition de soi.
- Ensuite, nous discuterons desfacteurs du conceptde soidans la théorie du soi de Rogers et de l'importance du concept de soi.
- Ensuite, nous explorerons quelquesconcepts du soi exemples dans la théorie du soi existentielle et catégorielle proposée par Lewis (1990).
- Nous examinerons ensuite la relation entre la culture et le concept de soi.
- Enfin, nous verrons comment Lewis et Brooks-Gunn (1979) ont testé l'existence d'un moi existentiel chez les enfants.
Fig. 1 - Le concept de soi indique comment nous pensons et nous nous sentons à propos de nous-mêmes.
Concepts du soi : définition
Le concept de soi fait référence à la façon dont nous nous voyons et nous nous évaluons. Il façonne notre comportement et la façon dont nous nous percevons dans le monde. Bien qu'il ne soit pas encore totalement compris, plusieurs théories ont été proposées concernant sa structure et son développement. Nous allons explorer la vision humaniste du soi de Roger et le développement des structures existentielles et catégorielles du soi suggérées par Lewis.
Facteurs du concept de soi dans la théorie du soi de Rogers
Le concept de soi rogerien est façonné par l'éducation, en particulier par la façon dont les figures importantes nous ont traités pendant l'enfance. Selon la théorie de Rogers, notre concept de soi se compose de trois parties :
l'image de soi
L'estime de soi
Le moi idéal
L'image de soi renvoie à la perception que nous avons de ce que nous sommes, l'estime de soi renvoie au sentiment de notre valeur, et le moi idéal représente la personne que nous voulons devenir.
Roger a souligné que l'estime de soi dépend de la congruence entre l'image de soi et le moi idéal. En d'autres termes, plus nous sommes proches de nos objectifs, plus nous nous estimons.
Importance de l'image de soi
Les enfants qui bénéficient d'un regard positif inconditionnel de la part de leurs parents, ce qui signifie qu'ils sont appréciés et acceptés pour ce qu'ils sont, peuvent développer une vision positive d'eux-mêmes et un moi idéal intuitif.
Le regard positif inconditionnel est une attitude d'ouverture, d'acceptation et d'empathie à l'égard d'une autre personne, qui est tenue inconditionnellement, indépendamment de ses réalisations ou de ses choix.
Étant donné que l'image de soi est déjà positive, le chevauchement entre l'image de soi et le moi idéal est plus important, ce qui se traduit par une bonne estime de soi.
Le regard positif inconditionnel facilite la congruence entre l'image de soi et le moi idéal, ce qui se traduit par une haute estime de soi.
Fig. 2 - L'estime positive inconditionnelle favorise une bonne estime de soi.
En revanche, les enfants qui bénéficient d'un regard positif conditionnel, c'est-à-dire qui ne reçoivent de l'affection et de l'acceptation que pour leurs réalisations, peuvent développer des conditions de valeur.
Les conditions de valeur font référence aux conditions que nous pensons devoir remplir pour être appréciés et acceptés par les autres. Elles sont souvent intériorisées à partir des attentes de nos parents.
Les parents de John ne le félicitent et ne lui proposent de passer du temps avec lui que lorsqu'il gagne des concours de piano, et ils ont tendance à lui retirer leur affection chaque fois que ses résultats sont médiocres. L'attitude des parents de John est caractéristique de la considération positive conditionnelle.
Une personne qui a développé des conditions de valeur estime qu'elle n'est pas suffisante si elle n'est pas, par exemple, populaire, riche ou prospère. Son estime de soi en souffre car elle ressent une incongruité entre ce qu'elle est et ses objectifs irréalistes et souvent inauthentiques.
Les conditions de valeur entraînent une plus grande incongruité entre l'image de soi et le moi idéal, ce qui se traduit par une faible estime de soi.
Thérapie centrée sur la personne
La théorie Rogerienne du soi est appliquée dans la thérapie centrée sur la personne. Ce type de thérapie met l'accent sur l'importance pour le thérapeute d'avoir un regard positif inconditionnel envers le client afin de créer des conditions qui facilitent le développement d'une image de soi plus positive.
La thérapie centrée sur la personne est aussi généralement dirigée par le client, car on part du principe que le client peut intuitivement savoir ce dont il a besoin et se guider lui-même pour se réaliser.
Le rôle du thérapeute est de fournir au client un espace d'ouverture et d'acceptation pour y parvenir.
La réalisation de soi est une motivation humaine fondamentale qui consiste à s'améliorer et à réaliser son plein potentiel.
Concepts du soi Exemples - Le soiexistentiel et le soi catégorique
Lewis (1990) a distingué deux parties du soi : le soi existentiel et le soi catégorique.
Qu'est-ce que le moi existentiel en psychologie ?
Le soi existentiel en psychologie fait référence au fait de reconnaître que tu existes en tant qu'entité distincte des autres.
Le moi existentiel
Le moi existentiel se développe vers l'âge de deux mois, bien avant que nous puissions l'exprimer. Le moi existentiel fait référence à la conscience de soi de base, à la capacité de reconnaître que nous sommes séparés des autres et du monde qui nous entoure. Il s'agit également de la composante stable de notre concept de soi, qui se maintient continuellement tout au long de notre vie.
On pense que le moi existentiel se développe par l'expérience, au fur et à mesure que l'enfant interagit avec le monde qui l'entoure.
L'enfant peut reconnaître que la sensation est différente selon qu'il frappe son parent ou un jouet ou qu'il se frappe la jambe. En se basant sur ce qu'il ressent, l'enfant commence à développer un concept d'être séparé des stimuli qui l'entourent.
Qu'est-ce que le moi catégorique en psychologie ?
Le soi catégorique en psychologie, c'est lorsque tu reconnais que tu existes en tant qu'individu distinct des autres et que tu es caractérisé par des traits et des propriétés distincts, par exemple la taille, l'âge ou le sexe.
Le moi catégorique
De même que l'image de soi rogérienne, le soi catégorique englobe les catégories et les caractéristiques que nous nous attribuons. Selon Lewis, le moi catégorique se développe vers l'âge de 18 mois. Par conséquent, les enfantsne commenceront à se définir à l'aide de catégories telles qu'un bébé, un garçon, grand ou petit que vers 18 mois. Ces catégories se transforment plus tard en ami , en personne honnête, en étudiant, en intello ou en citoyen anglais.
Ces catégories peuvent changer tout au long de notre vie et sont importantes pour notre sentiment d'identité. Les étiquettes que nous nous attribuons représentent la façon dont nous nous voyons, notre identité et nos rôles sociaux.
Pour un enfant qui joue au football après l'école, cette activité peut devenir une partie importante de son identité ou de la façon dont il se voit dans le monde. Avec le temps, une autre partie de son identité, comme son intérêt pour les jeux ou son engagement dans une pratique religieuse, peut remplacer le football.
La culture et l'image de soi
Comme notre environnement influence le développement de notre concept de soi, celui-ci sera également influencé par notre culture. Des cultures différentes ont des attitudes différentes à l'égard de l'éducation des enfants et peuvent leur inculquer d'autres conditions de valeur.
Dans les cultures individualistes, les parents peuvent encourager les enfants à parler de leurs succès et à réfléchir à la façon dont ces réalisations peuvent leur être bénéfiques. En revanche, dans les cultures collectivistes, on peut décourager les enfants de parler de leurs réussites et leur apprendre à donner la priorité à la façon dont elles peuvent profiter à l'ensemble de la famille.
Par conséquent, dans les cultures individualistes, les enfants sont susceptibles de développer la réussite individuelle comme une condition de valeur. Dans les cultures collectivistes, les enfants peuvent croire que leur contribution à leur famille est ce qui leur donne de la valeur.
La culture joue également un rôle dans la formation du moi catégorique. Les étiquettes que nous nous attribuons et la valeur que nous leur accordons dépendent de l'environnement culturel qui nous entoure.
Le Test Rouge - Lewis & Brookes-Gunn (1979)
Lewis & Brookes-Gunn ont effectué le test rouge sur des enfants âgés de 9 à 24 mois afin de déterminer à quel moment le concept catégorique du soi se développe chez les enfants.
Le test du rouge teste la capacité des enfants à reconnaître leurs reflets.
Après avoir reçu une marque rouge sur le nez, les enfants ont été placés devant un miroir et leurs réactions ont été observées.
Les chercheurs ont constaté que certains enfants âgés d'environ 18 mois se touchaient le nez après avoir vu le rouge dans le miroir, ce qui suggère qu'ils sont capables de se reconnaître. Cependant, seuls les enfants âgés de plus de 21 mois se touchaient systématiquement le nez en réaction au reflet.
Le moi existentiel en psychologie
Le soi existentiel en psychologie fait référence au fait d'être conscient de soi en tant qu'entité distincte des autres, un composant individuel dans le monde qui prend une forme physique. Tu es identifiable en ce sens que tes cheveux, ton sexe, ton genre et d'autres caractéristiques te distinguent des autres.
Concepts du soi - Principaux points à retenir
- Le concept de soi fait référence à la façon dont nous nous voyons et nous nous évaluons. Selon la théorie de Rogers, notre concept de soi se développe pendant l'enfance et se compose de trois parties : l'image de soi, l'estime de soi et le moi idéal.
- L'estime de soi dépend du niveau de congruence entre l'image de soi et le moi idéal. Le regard positif inconditionnel facilite la congruence entre l'image de soi et le moi idéal, ce qui se traduit par une haute estime de soi.
- Les conditions de valeur conduisent à une plus grande incongruité entre l'image de soi et le moi idéal, ce qui se traduit par une faible estime de soi.
- Lewis distingue deux parties du moi : le moi existentiel et le moi catégorique. Le moi existentiel se développe lorsque nous avons environ deux mois. Il consiste à reconnaître que nous sommes séparés/différents des autres et du monde qui nous entoure .
- Le moi catégorique se développe vers 18 mois. Il englobe les catégories et les caractéristiques que nous nous attribuons.
Lewis & Brookes-Gunn (1979) ont constaté que la reconnaissance de soi se développe vers l'âge de 18 mois.
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