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Sauter à un chapitre clé
- Nous commencerons notre apprentissage en donnant un aperçu de la base génétique de la psychologie du comportement.
- Puis nous nous plongerons dans les quatre méthodes de recherche en génétique du comportement couramment utilisées.
- Ensuite, nous aborderons la base génétique du comportement chez les animaux.
- Nous apprendrons ensuite à voir si la base génétique du comportement peut être appliquée à un comportement spécifique, c'est-à-dire la base génétique du comportement prosocial,
- Enfin, nous examinerons quelques exemples de comportements génétiques.
Bases génétiques du comportement Psychologie
La base génétique du comportement en psychologie explore si le comportement humain et animal peut être expliqué par la génétique. Ce domaine d'étude est connu sous le nom de génétique comportementale.
Lagénétique comportementale fait généralement référence à la recherche et à la discussion sur les gènes qui peuvent affecter le comportement et dans quelle mesure ils le font.
La base génétique du comportement en psychologie étudie la façon dont notre ADN influence nos pensées, nos comportements et nos actes. Notre ADN est hérité de nos parents et notre comportement est influencé par les gènes dont nous héritons. Le rôle de nos gènes dans la détermination de notre comportement a été étudié par le biais d'études de jumeaux, d'études d'adoption et de tests ADN.
Importance de l'étude des bases génétiques du comportement
Les psychologues doivent étudier les bases génétiques du comportement pour diverses raisons. Tout d'abord, supposons que les psychologues comprennent le lien entre la génétique et les problèmes de santé mentale. Dans ce cas, ils pourraient être en mesure d'identifier des traitements plus efficaces ou des environnements et des situations qui exacerbent les problèmes chez ceux qui ont des prédispositions génétiques à développer des problèmes de santé mentale.
Cela pourrait conduire à des plans de traitement plus détaillés et plus efficaces pour les personnes ayant des antécédents familiaux de problèmes tels que la dépression.
La génétique comportementale peut également nous aider à mieux comprendre les gens. Par exemple, elle pourrait nous aider à comprendre la criminalité et à identifier les personnes les plus susceptibles de la commettre.
Supposons qu'une personne possède un gène MAOA dysfonctionnel et qu'elle soit placée dans un environnement défavorable, comme une éducation abusive. Dans ce cas, nous pourrions utiliser ces informations pour adapter et améliorer le travail social pour ceux qui en ont le plus besoin, ce qui pourrait entraîner une diminution des taux de criminalité.
Quatre méthodes de recherche en génétique comportementale
Quatre méthodes de recherche génétique comportementale sont souvent utilisées : les études familiales, les études de jumeaux, les études d'adoption et la génétique moléculaire.
Bases génétiques du comportement : Génétique moléculaire
Nous savons qu'il existe une base génétique du comportement. Mais dans quelle mesure ? La génétique moléculaire nous aide à identifier spécifiquement les gènes qui peuvent être responsables de certains comportements. Les chercheurs peuvent identifier les points communs entre des individus présentant des traits et des comportements similaires grâce à des tests ADN.
Le projet du génome humain a constitué un exploit important pour la recherche en génétique comportementale. Après ce projet en 2003, nous disposons enfin d'une carte complète du génome de l'ADN humain ; ce fut un grand pas en avant vers l'identification des gènes spécifiques qui peuvent être responsables du comportement et des traits de caractère humains.
Cependant, il ne s'agit pas d'une science parfaite puisque plusieurs gènes et combinaisons de gènes peuvent être responsables d'un seul trait de comportement.
La recherche en génétique moléculaire nous a également aidés à mieux comprendre l'interaction gène-environnement et le rôle de l'épigénétique sur le comportement.
L'épigénétique est l'étude de la façon dont les facteurs environnementaux affectent l'expression des gènes.
Un modèle couramment proposé pour expliquer la base génétique du comportement est le modèle diathèse-stress.
Le modèle diathèse-stress stipule que les gens ont une prédisposition génétique pour un comportement neurodivergent. S'ils sont exposés à certains facteurs environnementaux suffisants, cela déclenche le développement d'un comportement "atypique".
Bases génétiques du comportement : Études familiales
Les familles biologiques sont plus susceptibles de présenter des similitudes génétiques que les familles non biologiques ou entre les familles. Si un trait génétique ou un comportement semble être commun au sein d'une famille, il se peut qu'il y ait une base génétique à ce comportement.
Les psychologues et les généticiens du comportement peuvent utiliser ces résultats pour lancer des études supplémentaires. Cependant, les familles biologiques partagent souvent aussi des facteurs environnementaux.
Les frères et sœurs et les jumeaux dizygotes ne partagent que 50 % de leur patrimoine génétique.
Par conséquent, il peut être difficile de distinguer si des facteurs environnementaux ou génétiques sont responsables d'un comportement particulier.
En ce sens,le débat entre la nature et l'acquis est durable - nous sommes à la fois l'aboutissement de nos gènes et de notreenvironnement .Ainsi, lorsqu'ils étudient les bases génétiques du comportement, les chercheurs doivent être conscients des influences environnementales potentielles. Pour approfondir ces questions, les chercheurs se tournent souvent vers les études de jumeaux et d'adoption.
Bases génétiques du comportement : Études de jumeaux
Les psychologues et les généticiens du comportement qui étudient les bases génétiques du comportement s'appuient souvent sur des études de jumeaux. Lorsqu'ils mènent des études sur les jumeaux, les chercheurs se concentrent sur les jumeaux monozygotes (élevés ensemble/séparés) et/ou les jumeaux dizygotes (élevés ensemble/séparés).
Jumeauxmonozygotes: (alias jumeaux identiques) se produisent lorsque deux individus sont formés par la division en deux d'un seul ovule fécondé, ce qui signifie qu'ils partagent 100 % de leurs gènes.
Les jumeauxdizygotes (faux jumeaux) se produisent lorsque deux individus sont formés par deux ovules fécondés distincts, ce qui signifie qu'ils ne partagent que 50 % de leurs gènes.
Fig. 1 Les jumeaux monozygotes (identiques) peuvent nous en apprendre beaucoup sur les bases génétiques du comportement.
Si les jumeaux monozygotes partagent plus de similitudes que les jumeaux dizygotes, l'hypothèse est qu'il y a probablement une base génétique à ce comportement.
Christiansen (1977) a mené une étude sur des jumeaux monozygotes (100 % de similarité génétique) et dizygotes (50 % de similarité génétique).
Il a constaté que les taux de concordance en matière de criminalité (la probabilité que les deux jumeaux partagent un attribut) étaient plus élevés pour les jumeaux monozygotes. Ces résultats suggèrent qu'entre eux, les jumeaux étudiés doivent partager certaines informations génétiques qui les prédisposent à commettre des crimes.
Études sur l'adoption
Des études sur l'adoption sont également menées pour écarter la possibilité que l'environnement ait un impact sur les résultats des études génétiques. Les études sur l'adoption examinent souvent deux scénarios :
Jumeaux élevés séparément
Si des jumeaux élevés séparément présentent des similitudes dans un trait de comportement, les chercheurs en déduisent une base génétique plutôt qu'environnementale.
Les enfants adoptés présentent des similitudes avec leurs parents biologiques par rapport à leurs parents adoptifs.
Supposons qu'un enfant adopté présente plus de similitudes avec ses parents biologiques qu'avec ses parents adoptifs. Dans ce cas, on peut supposer que le comportement a une base génétique et vice versa.
Leonard Heston (1966) a cherché à savoir si les enfants adoptés dont les mères biologiques avaient développé la schizophrénie allaient la développer. Il a constaté que 10,6 % des enfants adoptés développaient la schizophrénie. Cette étude suggère qu'il existe une composante génétique dans le développement de la schizophrénie.
Bases génétiques du comportement chez les animaux
En plus des études observationnelles et expérimentales, une étude comparative est une méthode couramment utilisée pour étudier la base génétique du comportement chez les animaux.
Lesétudes comparatives examin entles traits de l'animal et de ses ancêtres pour comprendre l'origine du comportement.
Lapsychologie comparative étudie les animaux et leur comportement pour voir quels domaines d'étude et leurs résultats peuvent être appliqués aux humains.
Comportement animal Développement et évolution
On pense que le comportement des animaux a évolué grâce à la sélection naturelle au fil des générations. Charles Darwin a lancé cette idée dans son livre "De l'origine des espèces" . Les caractéristiques comportementales changent au fil des générations, tout comme les caractéristiques physiques des organismes.
Lesquatre principes de l'évolution sont les suivants :
Lavariation: La variation est la différence naturelle des caractéristiques physiques et comportementales entre les individus d'une espèce donnée.
Héritage: On parle d'hérédité lorsque les individus d'une espèce produisent une progéniture qui hérite de leurs caractéristiques physiques et comportementales.
Sélection: La sélection fait référence à la composition génétique des individus qui influence leur capacité à survivre ou à produire une descendance. Grâce à la sélection, les gènes les plus faibles sont progressivement éliminés de la population, et les gènes et caractères les plus souhaitables deviennent plus courants dans la population.
Temps: Les processus de variation, d'héritage et de sélection agissent progressivement pour modifier l'espèce dans son ensemble. Pour que des changements marqués se produisent, il faut beaucoup de temps.
Les animaux proies tels que les cerfs ont adopté une nature prudente, ce qui les prépare à des rencontres dangereuses et leur donne une meilleure chance de détecter et d'échapper au danger.
En théorie, les animaux qui expriment ces caractéristiques dans une moindre mesure seraient tués par les prédateurs avant l'âge de l'accouplement ou ne seraient pas sélectionnés pour l'accouplement.
Bases génétiques du comportement prosocial
Faisons-nous preuve de gentillesse simplement par bonté d'âme ou pourrait-il y avoir une base génétique au comportement prosocial ? Comme le prouvent plusieurs études de jumeaux, de nombreux psychologues répondent par l'affirmative.
Comportement prosocial: comportement volontaire qui aide ou profite à autrui.
Par exemple, une étude menée par Ando et al. (2003) a révélé que l'héritabilité de la coopérativité est d'environ 47 %. Une autre étude de Pederson et al. (2015) a révélé que l'héritabilité du don de sang est d'environ 53 %.
Quelles sont donc les raisons qui expliquent la base génétique du comportement prosocial ? Elle peut, en partie, être due à notre niveau d'empathie ou à notre désir d'être altruiste. Les chercheurs ont trouvé une composante génétique à ces comportements.
Le comportement prosocial peut également avoir un avantage évolutif. Aider une autre personne en difficulté, qui pourrait plus tard t'aider, peut présenter un avantage majeur pour la survie.
Ce type d'alliance peut faire la différence entre la vie et la mort.
Fig. 2 Le fait de tendre une main secourable a une base génétique pour ce comportement.
Exemples de comportements génétiques
L'un des exemples de comportement génétique les plus étudiés est sans doute le gène MAOA , dont la recherche suggère qu'il est lié à l'agressivité. Certaines personnes naissent avec une version défectueuse du gène MAOA, MAOA-L, qui entraîne des niveaux élevés d'agressivité, ce qui se traduit par le syndrome de Brunner.
Lesyndrome de Brunner, étudié initialement par Brunner et al. (1993), est une maladie génétique rare causée par une mutation du gène MAOA, qui entraîne une augmentation des niveaux de rage et d'agressivité.
L'étude de Brunner sur une grande famille hollandaise a révélé que cinq des hommes, qui présentaient des niveaux élevés d'agressivité, étaient tous porteurs du gène MAOA dysfonctionnel. Ils ont donc commis des actes de violence, comme menacer des gens, se battre et attaquer des personnes, et même mettre le feu à des propriétés.
C'est un exemple d'influence de la génétique sur le comportement.
Divers gènes moins connus ont également été découverts.
Par exemple, on a découvert 18 gènes qui peuvent être liés à l'autisme.
Notre capacité à relier les gènes au comportement et aux fonctions de développement peut nous aider à comprendre la neurodivergence (lorsqu'une personne pense, agit ou se comporte de manière "atypique").
Le comportement humain a radicalement changé au fil des ans, passant de tribus primitives de chasseurs-cueilleurs à des sociétés complexes fondées sur les avancées technologiques. C'est un produit de l'évolution et des environnements en mutation rapide dans lesquels les humains se trouvent, ce qui contribue à la base génétique du comportement.
Parmi les exemples de comportements génétiques qui ont changé au fil du temps, on peut citer le langage, le cortex préfrontal (qui a entraîné une réduction de la violence) et les stratégies d'accouplement.
Notre capacité à former des sociétés complexes qui façonnent et sont façonnées par le comportement humain est également le résultat de l'évolution.
Bases génétiques du comportement - Principaux enseignements
- La psychologie des bases génétiques du comportement fait référence à la recherche et à la discussion sur les gènes qui peuvent affecter le comportement et dans quelle mesure ils le font.
- Les études de jumeaux et les études d'adoption sont des méthodes courantes de recherche génétique sur le comportement.
- Outreles études d'observation et les études expérimentales, les études comparatives sont une méthode couramment utilisée pour étudier la base génétique du comportement chez les animaux .
- Plusieurs études ont démontré l'existence d'une base génétique pour les comportements prosociaux.
- Parmi les exemples de comportement génétique, on peut citer la recherche sur le gène MAOA et l'évolution.
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