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Ainsi, la Révolution française et la Terreur qu’elle entraîne marquent l’Europe. Le règne de Napoléon Bonaparte met fin à cette révolution et signe l’ère de la domination française sur le continent, jusqu’au Congrès de Vienne en 1815. La monarchie est rétablie, mais les volontés antimonarchiques restent présentes, comme l’attestent l’année 1830 et le Printemps des peuples en 1848. Dans le même temps, la révolution industrielle transforme durablement les sociétés.
- Tu apprendras les causes de la Révolution française et le régime de la Terreur qui s’installe lors de celle-ci.
- Tu verras ensuite comment Napoléon Bonaparte arrive au pouvoir et conquiert l’Europe.
- Puis tu pourras découvrir la restauration de la monarchie par le Congrès de Vienne.
- Tu liras que ces restaurations ne font pas l’unanimité et que des peuples européens se révoltent en 1830 (Trois Glorieuses) et 1848 (Printemps des peuples).
- Enfin, tu étudieras les caractéristiques de la première révolution industrielle.
La Révolution française
La Révolution française contraste fortement avec la Glorieuse Révolution au Royaume-Uni. Au lieu d’une transition sans effusion de sang vers une monarchie restreinte, le roi et la reine sont décapités à la guillotine. La révolution dure de 1789 à 1799, alimentée au départ par une économie médiocre et un manque de représentation sous la monarchie, avant de tourner à la paranoïa avec le règne de la Terreur.
Contre l’absolutisme royal et la société d’ordres
Le début de l’époque moderne (1450-1750) donne naissance à une nouvelle génération de monarques qui embrassent l’absolutisme royal. Rassemblant l’État, l’armée et le clergé sous leurs coûteuses capes royales, les monarques absolus européens recherchent une domination singulière et complète sur leurs pays. C’est le cas du roi Louis XIV de France, également connu sous le nom de « Roi Soleil ». De nombreux philosophes du siècle des Lumières commencent à combattre l’absolutisme royal par des idées d’autonomie, de droits de l’homme et de démocratie.
C’est légal parce que je le veux. »1
– Roi Louis XVI
Les révolutions politiques européennes s’inspirent du siècle des Lumières. Des idées telles que la liberté, la rationalité, le bonheur, la laïcité et le constitutionnalisme sont mises en avant par les penseurs européens aux XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles. Inspirés par les développements de la révolution scientifique, des philosophes tels qu’Emmanuel Kant, John Locke, Rousseau, Voltaire et Isaac Newton développent collectivement des idées qui s’opposent aux monarques absolus à la tête de l’Europe.
En 1789, l’Assemblée nationale française présente la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, intégrant enfin la philosophie des Lumières dans un document juridique écrit en Europe.
En 1789, la France subit aussi une crise économique. Elle est au bord de la faillite, les mauvaises récoltes et le terrible hiver de 1788 causent l’augmentation du prix du pain et du chômage l’année d’après. Des cahiers de doléance sont remplis par la population, recueillant notamment des plaintes sur les impôts élevés que la noblesse et le clergé font peser sur le Tiers-État.
La société pré-Révolution est une société d’Ancien Régime, constituée de trois ordres :
- Le clergé est la communauté religieuse, qui prie, ne paie pas d’impôts et a ses propres tribunaux.
- La noblesse, qui rassemble la noblesse d’épée, de robe et la petite noblesse, ne paie aussi pas d’impôts et a pour fonction de se battre.
- Le Tiers-État, qui constitue plus de 96 % de la population, travaille, paie des impôts et a peu de pouvoir décisionnaire.
Déroulement de la Révolution française
Le 5 mai 1789, Louis XVI convoque les États généraux, une assemblée extraordinaire des trois ordres, pour résoudre la crise économique. Refusant de voter un nouvel impôt, les députés du Tiers-État et quelques membres de la noblesse et du clergé se jurent de donner à la France une Constitution : c’est le serment du Jeu de paume. Refusant de perdre la face, Louis XVI invite les deux autres ordres à se joindre aux députés dissidents. Le 20 juin 1789, l’Assemblée nationale constituante est alors proclamée.
Plusieurs réformes sont votées, en voici quelques-unes :
- nationalisation des biens de l’Église ;
- suppression des douanes intérieures ;
- suppression des impôts indirects et de la dîme ;
- création des départements ;
- création de deux ordres de justice, un ordre administratif, pour les questions opposant citoyens à l’administration, et un ordre judiciaire, pour les conflits entre personnes privées et les infractions à la loi.
Les députés radicaux, portant le projet révolutionnaire, sont encore minoritaires à l’Assemblée, mais le peuple, déjà révolté depuis quelques mois, s’enhardit. Le 14 juillet 1789, c’est la prise de la Bastille, la prison royale. L’acte est symbolique et met sous pression le Tiers-État, qui abolit les privilèges de la noblesse et du clergé en août.
Le 5 octobre 1789, c’est la marche des femmes sur Versailles. Tout comme les milliers d’hommes qui se sont joints au mouvement, elles réclament « du pain », ainsi que l’installation du roi à Paris. La famille royale est désormais logée aux Tuileries.
Le roi tente de fuir le pays deux ans plus tard, mais est vite rattrapé. Après l’échec de la fuite de Varennes, une monarchie constitutionnelle est mise en place en septembre 1791.
Pendant ce temps, des forces contre-révolutionnaires étrangères se forment pour s'opposer au nouveau gouvernement vu comme illégitime. En représailles de l’avancée des troupes prussiennes, une foule armée se révolte le 10 août 1792. Louis XVI est arrêté lors de la prise des Tuileries et « suspendu ». L’armée française défait pour la première fois l’armée prussienne à la bataille de Valmy, à l’est de Paris. Légitimée par cette victoire, la Convention nationale, héritière de l’Assemblée nationale constituante, abolit la monarchie le 21 septembre 1792 : c’est le début de la Iᵉ République.
La Terreur
La prise des Tuileries du 10 août 1792 est suivie d’une série d’exécutions, les massacres de septembre, qui entraînent la mort de prisonniers royalistes sur la base d’une rumeur d’un complot. Des dizaines de milliers de personnes sont ensuite exécutées par le gouvernement français en tant qu’ennemis de la Révolution. C’est le régime de la Terreur.
La Terreur : période de violence politique en France entre 1792 et 1794.
On différencie généralement la Première Terreur de août-septembre 1792 et la Seconde Terreur, de septembre 1793 à juillet 1794.
La guillotine est le principal moyen d’exécution. Lors du procès de Louis XVI, celui qu’on appelle désormais Louis Capet, est condamné à mort pour haute trahison. Il perd ainsi la tête le 21 janvier 1793.
Ce sont les Montagnards, un groupe de députés dirigé par Danton et Robespierre, qui institutionnalisent la Terreur. Après avoir éliminé les Girondins, leurs ennemis politiques, ils s’attellent à défendre la nation contre les menaces extérieures et intérieures, comme lors de la guerre de Vendée. Pour y faire face, le gouvernement se dote d’un Tribunal révolutionnaire et d’un comité de salut public.
Le règne de la Terreur prend fin lorsque son chef, Maximilien Robespierre, est arrêté et exécuté le 28 juillet 1794. La bourgeoisie reprend plus de pouvoir et met en place un Directoire en 1795, avec cinq directeurs détenant le pouvoir exécutif et deux chambres législatives.
Une Terreur blanche, populaire et parfois organisée, se lève en mai-juin 1795 contre les anciens partisans de Robespierre.
Qui est Napoléon Bonaparte ?
Napoléon Bonaparte est un chef militaire charismatique. Il profite de l'instabilité politique de l'après-révolution pour prendre le contrôle du pays en 1799. Il devient empereur des Français en 1804 et reste au pouvoir jusqu'en 1815. Son règne marque l'Europe et modifie en profondeur les institutions françaises.
Empereur des Français
La Révolution française s’achève en 1799, mais la France est encore loin d’avoir pansé les blessures de la révolution, de la Terreur et des dépenses royales sur les décennies précédentes. Le général Napoléon Bonaparte, très populaire dans l’armée révolutionnaire, organise le coup d’État du 18 Brumaire an VIII (9 novembre 1799). Il se fait sur deux jours.
Il se fait nommer Premier Consul, puis consul à vie en 1802. Le régime du Consulat est en place jusqu’au 18 mai 1804, quand Napoléon est proclamé Empereur des Français par le Sénat, instaurant le Premier Empire. Le sacre de Napoléon est officié par le pape Pie VII le 2 décembre de la même année.
Le Consulat désigne un régime dans lequel 3 consuls se partagent le pouvoir exécutif.
D’abord sous le Consulat, puis sous le Premier Empire, Napoléon réorganise la France de manière durable. Ainsi, il établit le Code civil pour regrouper les lois, crée les postes de préfets pour administrer les départements, fonde des lycées pour former les futurs cadres ou encore inaugure la Banque de France.
Guerres napoléoniennes
Au niveau de la politique extérieure, Napoléon a de grandes ambitions. Il entreprend de conquérir l’Europe et avec ses soldats, les Grognards, envahit et soumet les pays voisins. Sept coalitions se forment contre la France entre 1792 (guerres de Révolution) et 1815. Les idéaux des Lumières suivent à la trace les pas de l’armée napoléonienne et enflamment les populations locales, mettant en danger la monarchie en Europe.
Napoléon conquiert une grande partie de l’Europe en annexant des régions au Premier Empire ou en plaçant sa famille sur des trônes. Il échoue néanmoins à envahir la Russie en 1812, puis perd face à la coalition étrangère lors de la bataille des Nations à Leipzig en octobre 1813. Repoussé dans ses retranchements côté espagnol et allemand, il abdique en avril 1814.
Exilé à l’île d’Elbe, il revient temporairement au pouvoir en 1815 lors de la période des Cent-Jours. Il est finalement vaincu à la bataille de Waterloo le 18 juin 1815 et abdique quatre jours après. Il meurt durant son exil à l’île Sainte-Hélène.
Le Congrès de Vienne
Le Congrès de Vienne (18 septembre 1814–9 juin 1815) tente de restaurer la monarchie en Europe et notamment en France. Le traité de Vienne met ainsi fin à la domination de Napoléon en Europe et consolide le règne des anciennes monarchies sur le continent.
Le concert des nations
L’objectif du Congrès est d’établir un nouvel ordre pacifique, monarchique et contre-révolutionnaire. De nombreux représentants diplomatiques participent aux festivités de ce premier concert des nations. Les véritables discussions se font néanmoins en petit comité. Les grandes puissances ayant vaincu Napoléon, soit l’Empire russe, le Royaume-Uni, le royaume de Prusse, l’Empire d’Autriche, sont présentes. La France, l'Espagne, le Portugal et la Suède réussissent à obtenir une place à la table des négociations.
Système de Metternich
Cette bataille diplomatique orchestrée par Metternich, chef de la diplomatie autrichienne, entraîne des échanges de territoires et une nouvelle carte de l’Europe. D’anciennes frontières sont rétablies, comme pour l’Autriche. La France est encerclée par des États-tampons pour empêcher toute expansion future. Des États gagnent des territoires, comme l’Empire russe qui récupère une partie de la Pologne. D’autres se rassemblent, comme la Confédération germanique, qui fédère certains États allemands.
En septembre 1815, la coalition de la Sainte-Alliance est établie. Elle regroupe l’empire d’Autriche, l’Empire russe et le royaume de Prusse, à laquelle se rajoute ensuite le Royaume-Uni puis la France, grâce au travail de son diplomate Talleyrand. Elle a pour but de maintenir l’ordre des souverains absolutistes.
En France, la Première Restauration instaurée par le congrès de Vienne se termine par le bref retour de Napoléon au pouvoir lors des Cent-Jours. La Seconde Restauration échoue quinze ans plus tard des suites des Trois Glorieuses.
Les Trois Glorieuses : cause et conséquence
Les Trois Glorieuses, ou révolution de Juillet, est un mouvement de révolte parisien contre le roi Charles X les 27, 28 et 1830.
Charles X signe les ordonnances de Saint-Cloud visant à freiner les députés libéraux qui s’opposent à lui. La révolte se propage ensuite dans d’autres pays européens en quête d’indépendance et de nationalisme.
Ce mouvement de révolution donne des résultats mitigés :
Les Trois Glorieuses entraînent l’établissement de la monarchie de Juillet, une monarchie parlementaire.
L’insurrection polonaise contre l’Empire russe échoue en 1831.
La révolution de la Belgique contre les Pays-Bas se solde par son indépendance.
La dynastie des Bourbons en France est associée à la chute de la monarchie absolue. Son règne se termine pour la première fois avec l’exécution de Louis XVI pendant la Révolution française. Mais ce n’est pas la fin des Bourbons (ou de la monarchie) en France ! Louis XVI a des frères, à savoir Louis XVIII et Charles X, qui cherchent à restaurer l’Ancien Régime de la France après la chute de Napoléon. Débutant en 1814 (et se terminant brièvement pendant les Cent Jours du retour de Napoléon en 1815), la famille Bourbon retrouve le trône jusqu’en 1830, avant de s’incliner lors des Trois Glorieuses.
Le Printemps des peuples
En 1848, une autre vague de révolution balaie l’Europe. Le Printemps des peuples touche :
France
Allemagne
Pologne
Italie
Pays-Bas
Danemark
Empire autrichien
L’urbanisation croissante due aux révolutions agricole et industrielle accentue les tensions au sein des villes. Les paysans sont en colère parce qu’ils n’ont pas leur mot à dire en matière de politique. Ils ne jouissent pas des libertés individuelles, l’économie est défaillante, le tout sous la surveillance de monarques indifférents. Ces facteurs inspirent les révolutions européennes de 1848. Malgré la force de la marée révolutionnaire en Europe, les révolutions échouent largement l’année suivante et sont violemment réprimées.
En France, cette révolution entraîne la IIᵉ République, qui ne dure que quatre ans. Elle signe néanmoins l’abdication du roi Louis-Philippe et la véritable fin de la monarchie française.
Depuis la Révolution américaine et la Révolution française, le nationalisme se propage en Europe et dans le monde. C’est une force unificatrice. Les similitudes ethniques, culturelles et sociétales des petites communautés menacent l’expansion des puissances multiculturelles, car elles se mêlent aux philosophies de l’autonomie, du républicanisme, de la démocratie et des droits humains. À mesure que le nationalisme se répand, les individus commencent à créer des identités nationales là où il n’y en avait pas auparavant.
Première révolution industrielle
À la même époque, à partir du milieu du XVIIIᵉ siècle jusqu’au milieu du XIXᵉ siècle, l’activité économique change elle aussi de nature : c’est la première révolution industrielle. Elle se caractérise par le passage d’une société agricole à une production de biens manufacturés, grâce à une mécanisation croissante des usines.
La révolution industrielle trouve d’abord ses racines dans les améliorations agricoles du début des années 1700. La rotation des cultures et l’invention du semoir permettent d’augmenter la productivité et, par conséquent, les revenus et la nourriture pour une population croissante. Ces changements démographiques créent une main-d’œuvre pour les usines et un marché pour les produits manufacturés.
Les pratiques artisanales n’arrivent pas à suivre la production brute de laine, de coton et de lin, d’où la nécessité de développer des machines pour produire plus de textiles de manière plus efficace. Au milieu des années 1700, les progrès techniques, comme l’invention de la machine à filer, du cadre à eau, des pièces interchangeables, de l’égreneuse à coton, et l’organisation des usines entraînent une croissance industrielle rapide.
La révolution industrielle commence en Grande-Bretagne. Le climat économique et politique et la richesse inhérente des ressources naturelles donnent à la nation insulaire un avantage distinct sur les autres pour s’adapter rapidement à ces changements industriels. La révolution industrielle s’étend ensuite dans le monde entier, en particulier aux États-Unis.
L’industrialisation de la France est retardée par la Révolution française, les guerres successives et l’éloignement des centres urbains propices à une importante main-d’œuvre ouvrière.
L’Europe face aux révolutions - Points clés
- L’Europe de la fin du XVIIIᵉ et du début du XIXᵉ siècle connaît différents mouvements révolutionnaires et des restaurations.
- La révolution scientifique inspire les Lumières, qui à leur tour inspirent la Révolution française, elle-même source d’autres velléités nationales.
- La Révolution française débutée en 1789 aboutit sur le régime de la Terreur de 1792 à 1794, sous l’égide de Robespierre.
- Napoléon Bonaparte prend le pouvoir en 1799 et devient ensuite Empereur des Français, établissant le Premier Empire en 1804.
- L’invasion par Bonaparte d’une partie de l’Europe est arrêtée par des coalitions étrangères. La monarchie est restaurée en Europe par le Congrès de Vienne en 1815.
- En 1848, le Printemps des peuples voit des soulèvements nationalistes et indépendantistes en Europe. La IIᵉ République se met en place jusqu’en 1852.
- La révolution industrielle entraîne le passage à une société de production de biens manufacturés.
Références
- SALLIER Guy-Marie. Annales françaises depuis le commencement du règne de Louis XVI jusqu’aux États généraux. 1774-1789, Paris, 1813, p. 129.
- Image 1. DELACROIX Eugène. La liberté guidant le peuple. 1830
- Image 2. BOUCHOT François. Le général Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents, à Saint Cloud. 10 novembre 1799. 1840
- Image 3. Europe in 1812. Political situation before Napoleon's Russian Campaign. (https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Europe_1812_map_en.png) par Alexander Altenhof (https://commons.wikimedia.org/wiki/User:KaterBegemot) Autorisé par CC BY-SA 3.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr)
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Questions fréquemment posées en L'Europe face aux révolutions
Quelles sont les conséquences de la Révolution en Europe ?
Les conséquences de la Révolution française en Europe sont :
- la diffusion des idéaux d'égalité des citoyens ;
- la montée des idées nationalistes ;
- l'opposition croissante aux monarchies.
Comment les idées de la Révolution se diffusent en Europe ?
Les idées révolutionnaires se diffusent notamment grâce à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Le passage des soldats napoléoniens dans les territoires envahis permet aussi cette diffusion à un moindre degré.
Quelles sont les revendications des révolutionnaires en Europe ?
Les revendications des révolutionnaires en Europe sont :
- l'égalité des citoyens ;
- la souveraineté sur un territoire ;
- la liberté des individus.
Quelles sont les changements apportés par la Révolution ?
Les changements apportés par la Révolution française sont l'établissement d'idéaux démocratiques, de liberté et d'égalité :
- citoyens déclarés libres et égaux ;
- abolition des privilèges de la noblesse et du clergé ;
- séparation des pouvoirs et représentation plus directe du peuple.
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