Pouvoir Politique

Quels sont les types de pouvoir en politique ?

Le pouvoir a été classiquement considéré comme basé sur l'information ou la conformité. Plus récemment, la théorie des trois processus a été utilisée pour définir les types de pouvoir en fonction de la méthode d'action.

Information ou conformité

Le pouvoir est souvent de nature informationnelle ou de conformité. Mais qu'est-ce que cela signifie exactement ?

L'influence politique

L'influencepolitique est la façon dont le pouvoir politique est exercé à travers le monde. En d'autres termes, si quelqu'un peut exercer une influence politique, cela signifie qu'il est politiquement puissant. L'une des théories sur la façon dont cette influence est exercée est la théorie des trois processus :

La théorie des trois processus

Qu'est-ce que la théorie des trois processus ?

L'autorité

Il s'agit de l'acceptation du droit de contrôler sur la base de normes de groupe telles que des croyances, des attitudes ou des actions partagées. L'autorité est légitime si elle est volontaire et n'est pas vécue comme une oppression de soi ou une perte de pouvoir.

Persuasion

Il s'agit de la capacité à persuader les autres qu'un jugement ou une opinion est correct, adéquat et valide. Tout individu plus influent qu'un autre verra, avec le temps, son autorité s'éroder.

La coercition

Il s'agit de contrôler les autres contre leur volonté, généralement à la suite de tentatives infructueuses d'exercer une influence ou une autorité. Traditionnellement, les affrontements entre la coercition et l'autorité ont rapidement dégénéré en conflit ouvert.

Il existe des similitudes entre chaque processus de pouvoir. Les distinctions faites en utilisant les termes de pouvoir informationnel et de pouvoir basé sur la conformité sont utiles ici.

Le pouvoir militaire

Bien que nous associions souvent le pouvoir politique au pouvoir militaire, il ne s'agit pas de la même chose. Il est facile de se rappeler que le pouvoir militaire peut aider le pouvoir politique, mais que le pouvoir politique ne se résume pas au pouvoir militaire.

Classement de la puissance militaire

Il est difficile de calculer un véritable classement de la puissance militaire, car la taille et la puissance ne sont pas toujours en corrélation. De plus, il y a des limites à s'appuyer sur des données publiques. Global FirePower a classé les pays en fonction de leur effectif militaire actif total disponible en utilisant les informations sur la puissance aérienne, la main-d'œuvre, les forces terrestres, les forces navales, les ressources naturelles et la logistique telle que les ports et les terminaux situés en dehors des frontières de la nation^.1 Les nations enclavées ont été pénalisées en raison de l'absence de force permanente de la marine marchande et du manque de couverture du littoral.

Comment mesure-t-on la puissance militaire ?

Traditionnellement, les effectifs, c'est-à-dire le nombre de troupes ou de navires, suffisaient à déterminer la puissance militaire nécessaire à l'attaque et à la défense contre les menaces. Aujourd'hui, on ne parle plus que de taille militaire. Lesdépenses de défense sont un meilleur indicateur, car les technologies militaires complexes et coûteuses sont de plus en plus importantes pour les nouvelles batailles qui se déroulent ailleurs. Les États-Unis sont actuellement le pays du monde qui dépense le plus pour ses forces armées.

Qu'est-ce que la théorie de l'équilibre des pouvoirs ?

Cette idée suggère que les nations s'efforcent d'empêcher les autres États d'accumuler suffisamment de puissance militaire pour dominer tous les autres.

Une augmentation de la puissance économique est convertie en puissance militaire (hard power) et en formation d'alliances de contrepoids (soft power). Nous avons vu des alliances où des puissances régionales (États secondaires et tertiaires) se joignent à des superpuissances plus puissantes plutôt que de s'opposer à elles.

Puissance militaire d'Israël

Parlons d'Israël ! Les études de cas sont idéales pour tes examens - assure-toi d'utiliser des faits et des chiffres précis pour obtenir des A*.

Taille de l'armée

Israël est l'hégémonie militaire régionale au Moyen-Orient. Selon Global FirePower, Israël a un classement militaire de 20 sur 140^.1. C'est le résultat d'une grande taille de l'armée et d'une technologie militaire impressionnante avec un soutien financier adéquat. Le pays impose un service militaire obligatoire à tous les citoyens après leur 18e anniversaire. Israël est un fournisseur mondial clé d'armement de pointe, notamment de drones, de missiles, de technologie radar et d'autres systèmes d'armes.

Le financement financier provient en grande partie des États-Unis à partir de ces dispositifs, notamment la loi de 2014 sur le partenariat stratégique entre les États-Unis et Israël, qui vise à discuter régulièrement des ventes de défense régionale avec Israël et à l'aider à maintenir sa supériorité militaire sur ses voisins. Cela irait apparemment à l'encontre de la loi américaine Leahy, qui interdit l'exportation d'articles de défense américains à des unités militaires complices de violations des droits de l'homme. Cependant, aucune unité israélienne n'a été pénalisée en vertu de cette loi.

Israël et Palestine

La Cisjordanie et la bande de Gaza sont considérées comme des territoires relevant de l'État souverain de Palestine. 86 % des Palestiniens sont musulmans. Cette croyance religieuse dominante serait l'une des causes des tensions avec la population juive d'Israël, car les deux religions accordent une énorme importance à la région, en particulier à Jérusalem. Jérusalem-Est est située en Cisjordanie, tandis que le reste de la ville se trouve en Israël. Les tensions ont augmenté entre les deux nations, Israël ayant annexé des parties de la Palestine.

Israël exerce sa puissance militaire en effectuant de lourdes patrouilles de blocus terrestre, maritime et aérien autour de Gaza et en menant des attaques de drones sur Gaza même. Cela a entraîné la mort de plus de 100 personnes. D'autres combats entre les paramilitaires de la guérilla gazaouie et les Israéliens ont fait des milliers d'autres morts et démontré la puissance militaire. Tu peux en savoir plus sur la situation entre Israël et la Palestine dans notre explication des conflits récents.

Drapeaux d'Israël (en haut) et de la Palestine (en bas), Justass/ CC-BY-SA-3.0-migrated commones.wikimedia.org

Comment les superpuissances utilisent-elles le pouvoir politique et militaire ?

Les superpuissances utilisent le pouvoir politique et militaire de différentes manières. Une géopolitique stable, par exemple sous la forme de relations harmonieuses entre les pays, permet un développement régulier de l'économie. Les alliances politiques et les fortes présences militaires sont des stratégies possibles pour assurer une géopolitique stable. Les alliances économiques et politiques comprennent l'Union européenne et le Conseil de sécurité des Nations Unies. Ces alliances peuvent contribuer à réduire les inégalités économiques mondiales en encourageant le développement des pays à faible revenu.

Outre le simple fait de bénéficier à d'autres pays, les superpuissances ont historiquement utilisé le pouvoir politique et militaire pour étendre leur influence dans la sphère géopolitique. Par exemple, la guerre froide (1947-1991) a été une série de tensions entre une superpuissance capitaliste (les États-Unis) et une superpuissance communiste (l'Union soviétique). Bien que la guerre froide ait pris fin, le choc entre les convictions politiques des deux superpuissances est encore évident aujourd'hui. À tel point que les États-Unis et la Russie ont été vus offrir un soutien économique et militaire à des nations dans des guerres par procuration. Le conflit syrien en est un exemple. On peut soutenir que ces guerres par procuration ne sont qu'une continuation de l'affrontement géopolitique entre le capitalisme et le communisme. Par conséquent, les superpuissances ont également utilisé le pouvoir politique et militaire pour faire avancer leurs propres ambitions et agendas politiques et militaires.

Les événements à venir dans les domaines de la course à l'espace, des armes nucléaires et des cyberguerres détermineront les puissances politiques et militaires les plus fortes du 21e siècle.

La course à l'espace

As-tu entendu parler de la course à l'espace ? La ruée des pays pour être les premiers à aller dans l'espace et à l'explorer ? Quand tout cela a-t-il commencé ? Jetons un coup d'œil.

L'histoire

La guerre froide était un conflit mondial tendu dans un monde bipolaire basé sur les idéologies du capitalisme et du communisme, comme en témoigne une série de technologies concurrentielles. Il est généralement admis que le lancement des premiers astronautes Apollo de la NASA dans l'espace a mis fin à la guerre avec la victoire des États-Unis. Finalement, les deux parties ont coopéré pour mettre en place la station spatiale internationale en 1998.

Nouveaux concurrents

Les programmes spatiaux développés par de nouvelles superpuissances telles que la Chine, l'Inde et la Russie ont récemment refait surface. L'ancien vice-président des États-Unis, Mike Pence, a suggéré qu'il pourrait y avoir une nouvelle course à l'espace, car les nations visent à développer leurs prouesses sur le plan militaire et leur prestige national. D'un autre côté, d'autres n'ont pas tenu compte d'une course à l'espace qui se prépare entre les nations et se concentrent plutôt sur l'espace en tant que territoire non balisé pour les dernières entreprises capitalistes des milliardaires. Pour les contrats de la NASA, nous avons vu SpaceX d'Elon Musk concurrencer Blue Origin de Jeff Bezos et Virgin Galactic de Richard Brandon en 2021.

L'énergie nucléaire

Notre étude de cas sur les armes nucléaires du Pakistan montre que les nations considèrent la possession d'armes nucléaires comme essentielle pour empêcher la domination de leurs pays voisins. Le fait que tous les pays détenteurs d'armes nucléaires n'acceptent pas d'adhérer à (ou même de signer) des traités visant à limiter la production d'armes nucléaires suggère que ce type d'arme est une menace permanente pour tout le monde. Depuis la guerre froide, nous avons compris que toute guerre impliquant deux pays dotés de l'arme nucléaire peut entraîner une destruction massive du monde.

Cyber-guerres

La guerre n'est désormais plus seulement un conflit physique mené entre et au sein des pays. Il peut s'agir d'un concours entre des pirates informatiques parrainés par un État et capables de sauter les frontières. La toute première guerre du web a eu lieu en Estonie en 2007 lorsque des citoyens estoniens d'origine russe ont piraté des sites web officiels estoniens par DDoS (déni de service distribué). De nombreux Estoniens n'ont alors pas pu accéder à leurs comptes bancaires.

Cela montre que les cyberguerres sont un mécanisme clair de démonstration du pouvoir politique, car elles ont la capacité d'avoir des impacts significatifs et durables sur la politique, l'économie et les aspects sociaux des pays. En raison de la nature mondialisée de la planète, cela pourrait avoir une influence massive sur l'ensemble de la sphère géopolitique.

La première cyberattaque nationale

En outre, des progrès ont été réalisés dans le domaine de la cyberguerre en 2010, lorsque Stuxnet a été le premier logiciel malveillant connu à endommager directement des équipements physiques. On pense qu'il s'agit d'une création de la NSA et des services de renseignement israéliens, conçue pour détruire les centrifugeuses des installations nucléaires iraniennes.

NotPetya en 2017 a eu lieu en Ukraine, entraînant l'infection de 10 % des ordinateurs ukrainiens et la paralysie des agences gouvernementales et des systèmes d'infrastructure du pays, ce qui s'est traduit par des millions de dollars en perte d'activité et en coûts de nettoyage. Cette situation s'inscrit dans le contexte de la tentative de la Russie de reprendre la Crimée. On peut se demander si nous comprenons les implications de la cyberguerre alors que Notpetya s'est propagé en Russie, causant des dommages à la société pétrolière publique russe Rosneft. Les traités de limitation des armes nucléaires peuvent aider, mais les dirigeants américains (ou n'importe quel pays des Cinq Yeux) ne veulent pas avoir d'impact sur leurs propres services de NSA et de commandement cybernétique.