La théorie de l'agenda-setting propose que les médias de masse ne disent pas au public quoi penser, mais plutôt à quoi penser, en influençant quels sujets sont considérés comme importants. Ce processus se déroule par le biais de la sélection et de la fréquence des sujets médiatiques, qui dirigent l'attention du public et priorisent certaines informations. Comprendre cette théorie est essentiel pour analyser comment l'opinion publique peut être façonnée en fonction de l'agenda médiatique.
La théorie agenda-setting est un concept important dans le domaine des études de communication. Elle se concentre sur la manière dont les médias influencent l'importance des sujets pour le public. En déterminant quels sujets sont mis en avant, les médias peuvent façonner la perception du public sur ce qui est considéré comme important.
Origines et développement
La théorie agenda-setting a été introduite en 1972 par les chercheurs McCombs et Shaw. Elle est née de l'observation que les médias ne disent pas au public quoi penser, mais plutôt à quoi penser. Cela signifie qu'ils influencent ce que le public considère comme les sujets les plus pressants ou urgents à aborder.Voici quelques éléments clés de la théorie :
Priorisation des sujets : Les médias choisissent les sujets à couvrir et les placent dans un ordre de priorité pour le public.
Perception de l'importance : Les sujets couverts en priorité par les médias sont perçus comme plus importants par le public.
Influence sur l'opinion publique : Cette influence affecte non seulement les discussions publiques mais aussi les décisions politiques et sociales.
Origines historiques: McCombs & Shaw la théorie de l'agenda setting 1972
La théorie de l'agenda-setting a été introduite par Maxwell McCombs et Donald Shaw en 1972. Pendant cette période, ces chercheurs ont mené une étude pionnière lors de l'élection présidentielle américaine. Leur recherche a été axée sur la question de savoir comment les médias de masse influencent quels sujets seront perçus par le public comme les plus importants.En étudiant la couverture médiatique et les opinions publiques, McCombs et Shaw ont démontré que l'ordre et la durée de couverture des sujets dans les médias avaient une influence significative sur la perception de l'importance des sujets par les citoyens.
La théorie agenda-setting postule que les médias de masse influencent la perception du public en déterminant quels sujets sont mis en avant dans l'actualité.
Exemple : Imaginons qu'un média décide de consacrer beaucoup de temps d'antenne à un problème environnemental spécifique. En conséquence, le public pourrait commencer à considérer ce sujet comme crucial, influençant ainsi les discussions publiques et politiques.
Bien que la théorie agenda-setting soit largement acceptée, elle a également été sujette à des extensions et critiques. Une telle extension est le concept de second-level agenda setting qui concerne non seulement les sujets en général mais aussi les attributs ou éléments spécifiques de ces sujets. Par exemple, une couverture médiatique intensive non seulement sur le réchauffement climatique mais aussi sur ses impacts économiques peut orienter l'opinion publique non seulement sur l'importance du sujet mais aussi sur la manière de l'aborder.En examinant divers médias, tels que la presse écrite, la télévision et maintenant les médias numériques, les chercheurs ont observé que l'impact peut varier en fonction du média et de l'engagement du public avec celui-ci. Les nouvelles technologies et plateformes continuent de modifier la façon dont l'agenda-setting se manifeste dans le monde moderne.
Techniques théorie de l'agenda-setting
La théorie de l'agenda-setting utilise plusieurs techniques pour expliquer comment les médias influencent l'opinion publique. Ces techniques servent à évaluer et à comprendre les processus par lesquels certains sujets deviennent dominants dans le discours public.
Framing
Le framing désigne la manière dont les médias présentent l'information pour influencer la perception du public. En choisissant des angles spécifiques ou en soulignant certains aspects d'un sujet, les médias peuvent façonner la compréhension et l'interprétation des événements par le public.
Exemple : Dans un reportage sur le changement climatique, les médias peuvent choisir de se concentrer sur les impacts économiques ou les catastrophes naturelles.
Le framing peut être envisagé comme une fonction de la \texttt{fonction quadratique}, où les variables représentent différents aspects des nouvelles couvertes : \[f(x) = ax^2 + bx + c\]. Ici, a, b, et c seraient les éléments narratifs choisis par les journalistes pour « encadrer » l'information. Cela démontre comment de légères modifications dans la présentation d'une nouvelle peuvent influencer radicalement la perception que le public en a.
Interactivité et influence des nouveaux médias
Avec l'avènement des nouveaux médias, l'interaction entre l'audience et les plateformes numériques a modifié le paradigme de l'initiative agenda-setting. Contrairement aux médias traditionnels, les nouveaux médias permettent une interaction bidirectionnelle où l'audience peut influencer et choisir les contenus qu'elle souhaite consommer.
Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial en permettant aux utilisateurs de sélectionner et de promouvoir les sujets qui leur semblent importants.
Les plateformes génèrent des données qui annoncent les sujets populaires basés sur les engagements du public.
Le concept d'agenda-setting est dynamique et évolue constamment avec les changements technologiques dans le paysage médiatique.
La théorie de l'agenda setting et son impact sur les médias
La théorie de l'agenda-setting souligne l'impact que les médias ont sur la perception du public en choisissant et en hiérarchisant les sujets à couvrir. Cela influence directement ce que le public considère comme important. Ce concept crucial nous aide à comprendre comment les médias façonnent notre vision du monde.
Principe de base de l'agenda-setting
Les médias possèdent un pouvoir considérable pour influencer le socle des discussions publiques. En priorisant certaines nouvelles, ils guident les sujets qui retiennent l'attention du public.
Priorisation des sujets : Choix stratégiques sur les nouvelles importantes.
Influence sur l'importance perçue : Impacts sur la discussion publique.
Le résultat est que les sujets les plus diffusés deviennent souvent perçus comme les plus pressants, quelle que soit leur pertinence objective.
Un exemple typique est la couverture médiatique des catastrophes naturelles. Les médias peuvent décider de mettre en avant une tempête particulière et en faire un sujet principal pendant plusieurs jours. Le public peut alors considérer cet événement comme hautement significatif, indépendamment de sa portée réelle.
Impact des nouveaux médias
Avec l'essor des nouveaux médias tels que les réseaux sociaux, la manière dont l'agenda-setting opère a subi de profondes transformations. Ces plateformes permettent un échange d'information beaucoup plus interactif, rendant le public non seulement récepteur, mais aussi acteur dans la création et la diffusion des sujets d'actualité.
Médias traditionnels
Nouveaux médias
Unidirectionnel
Bidirectionnel
Contrôle centralisé
Participation du public
Information réservée
Information partagée
Cette dynamique modifiée offre un espace pour une diversité plus grande de voix et de perspectives.
La théorie de l'agenda-setting peut également être examinée sous l'angle psychologique où le phénomène de la « dissonance cognitive » intervient. Lorsque le public perçoit une différence entre les connaissances préétablies et les nouvelles informations fournies par les médias, une tension cognitive peut survenir, provoquant un ajustement dans les croyances ou l'attention accordée aux sujets. Cela explique pourquoi des idées largement médiatisées peuvent redéfinir nos opinions et priorités.
En explorant l'impact des nouveaux médias, il est intéressant de noter que des tendances telles que les hashtags sur Twitter peuvent radicalement influencer l'ordre du jour des médias traditionnels.
théorie agenda-setting - Points clés
La théorie agenda-setting explique comment les médias influencent l'importance accordée aux sujets par le public.
Introduite par McCombs et Shaw en 1972, elle observe l'impact des médias sur ce que le public perçoit comme important.
Les médias priorisent les sujets, influençant ainsi la perception publique de leur importance.
Le framing est une technique où les médias choisissent un angle spécifique pour influencer la perception du public.
Les nouveaux médias et les réseaux sociaux permettent une interaction bidirectionnelle, modifiant le paradigme de l'agenda-setting.
La théorie prend en compte le second-level agenda setting, se concentrant non seulement sur les sujets mais aussi sur leurs attributs spécifiques.
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Questions fréquemment posées en théorie agenda-setting
Comment la théorie de l'agenda-setting influence-t-elle l'opinion publique?
La théorie de l'agenda-setting postule que les médias ne disent pas aux gens quoi penser, mais influencent ce à quoi penser. En mettant en avant certains sujets, les médias déterminent les priorités du public, orientant ainsi leurs perceptions et discussions sur ces sujets spécifiques, ce qui façonne indirectement l'opinion publique.
Quels sont les principaux acteurs dans le processus d'agenda-setting?
Les principaux acteurs dans le processus d'agenda-setting sont les médias, qui déterminent quels sujets deviennent prioritaires, le public, dont les préoccupations influencent la couverture médiatique, et les décideurs politiques, qui utilisent ces informations pour orienter les politiques publiques. Ces acteurs interagissent pour façonner l'ordre du jour public.
Quelle est l'origine et l'évolution historique de la théorie de l'agenda-setting?
La théorie de l'agenda-setting a été introduite par Maxwell McCombs et Donald Shaw en 1972, basée sur une étude durant l'élection présidentielle américaine de 1968. Elle a évolué pour inclure l'influence médiatique sur l'importance perçue des sujets et son extension dans les nouveaux médias numériques.
Comment la théorie de l'agenda-setting est-elle appliquée dans les médias numériques modernes?
La théorie de l'agenda-setting est appliquée dans les médias numériques modernes en influençant les sujets que les utilisateurs considèrent prioritaires, par le biais des algorithmes et des plateformes de réseautage social qui déterminent la visibilité et la diffusion des contenus, modulant ainsi l'attention et l'engagement du public envers certains thèmes.
Quelles méthodes de recherche sont utilisées pour étudier l'impact de la théorie de l'agenda-setting?
Les méthodes de recherche couramment utilisées pour étudier l'impact de la théorie de l'agenda-setting incluent l'analyse de contenu pour identifier les priorités médiatiques, les enquêtes pour comprendre les perceptions du public, les études longitudinales pour observer les changements au fil du temps et les expériences contrôlées pour tester les effets directs des médias sur les opinions publiques.
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Lily Hulatt is a Digital Content Specialist with over three years of experience in content strategy and curriculum design. She gained her PhD in English Literature from Durham University in 2022, taught in Durham University’s English Studies Department, and has contributed to a number of publications. Lily specialises in English Literature, English Language, History, and Philosophy.
Gabriel Freitas is an AI Engineer with a solid experience in software development, machine learning algorithms, and generative AI, including large language models’ (LLMs) applications. Graduated in Electrical Engineering at the University of São Paulo, he is currently pursuing an MSc in Computer Engineering at the University of Campinas, specializing in machine learning topics. Gabriel has a strong background in software engineering and has worked on projects involving computer vision, embedded AI, and LLM applications.