Ode au vent d'ouest

L'"Ode au vent d'ouest" de Shelley a été interprétée et réinterprétée par un grand nombre de critiques. Cela suggère que l'Ode de Shelley comporte de multiples couches et qu'il est nécessaire d'avoir quelques connaissances sur la vie et l'époque de Shelley pour comprendre pleinement son intention en composant l'ode.

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Table des mateères

    Avant d'examiner le poème de plus près, il convient de se pencher sur le lieu où Shelley l'a écrit et sur la situation de sa vie à l'époque.

    Ode au vent d'ouest" : en bref

    Écrit par

    Percy Bysshe Shelley (1757-1827)

    Forme et styleQuatre strophes et un couplet / Poésie romantique
    MesurePentamètre iambique
    Schéma de rimesTerza rima italien (ABA BCB CDC DED EE)
    Outils littérairesSimiles, symbolisme, personnification
    Dispositifs poétiquesEnjambement, allitération
    Images fréquemment utiliséesVent, feuilles, mort, fantômes
    TonalitéContemplatif, implorant, impérieux
    ThèmesLe pouvoir de la nature ; la révolution et le changement
    SignificationLes chagrins de la vie sont suivis par l'espoir ; également : le renouveau, la révolution et le changement.

    Quand l'Ode au vent d'ouest a-t-elle été écrite ?

    Shelley a écrit l'Ode alors qu'il vivait en Italie. À la fin de l'année 1819, les Shelley se sont installés à Florence. L'"Ode au vent d'ouest" a été écrite peu de temps après ce déménagement.

    Après le vent du sud asséchant de l'été, le vent d'ouest balaie l'Italie depuis l'Atlantique. Shelley a été inspiré après avoir été témoin de la puissance et de la tempête déchaînée provoquées par le vent d'ouest dans la forêt de Cascine.

    La période 1818-1819 a été particulièrement chargée (comme une grande partie de la vie de Shelley), et assombrie par une tragédie personnelle. Les Shelley avaient déménagé en Italie en 1818, avec leur fils William et leur fille Clara. Il y avait deux raisons à ce déménagement : La santé de Shelley en était une et la fille de Lord Byron en était une autre.

    La maîtresse de Byron, Claire Clairemont (et demi-sœur de Mary Shelley) avait donné naissance à une petite fille (Allegra) Alba. Les Shelley ont entrepris d'accompagner la mère et l'enfant à Venise où Byron vivait alors.

    Un voyage précipité à travers l'Italie au cœur de l'été a eu raison de la petite Clara, qui est morte subitement à Este. En juin 1819, William meurt de la malaria à Rome. Leur mère, Mary Shelley, est à la fois enceinte et en proie à la dépression. Les Shelley sont à Florence en octobre et le 12 novembre naît Percy Florence, le seul enfant survivant de Mary Shelley.

    Quelque temps après leur arrivée à Florence, Shelley est témoin de la force du vent d'ouest dans la forêt et de la tempête qu'il entraîne.

    'Ode au vent d'ouest' : annotations et analyse

    I

    Ô vent sauvage de l'ouest, souffle de l'être de l'automne,

    Toi, de la présence invisible duquel les feuilles mortes

    Sont chassées, comme des fantômes d'un enchanteur qui s'enfuit,

    Jaune, noir, pâle et rouge trépidant,

    Des multitudes frappées par la peste : Ô toi,

    Qui transporte dans leur sombre lit d'hiver

    Les graines ailées, où elles gisent froides et basses,

    Chacune comme un cadavre dans sa tombe, jusqu'à ce que

    Jusqu'à ce que ta sœur d'azur du printemps souffle

    Son clairon sur la terre rêveuse, et remplisse

    (conduisant les doux bourgeons comme des troupeaux à se nourrir dans l'air)

    De teintes et d'odeurs vivantes dans les plaines et les collines :

    Esprit sauvage, qui se déplace partout ;

    Destructeur et protecteur, écoutez, oh écoutez !

    II

    Toi sur le ruisseau duquel, au milieu de l'agitation du ciel escarpé,

    Les nuages se détachent comme les feuilles en décomposition de la terre,

    Secouant les branches enchevêtrées du Ciel et de l'Océan,

    Les anges de la pluie et de la foudre : ils sont répandus

    Sur la surface bleue de ta vague d'aëry,Comme la chevelure brillante soulevée de la têteD'une Maenad féroce, même du bord obscurDe l'horizon à la hauteur du zénith,Les mèches de l'orage qui approche. Tu es le chantrede l'année mourante, pour laquelle cette nuit finissantesera le dôme d'un vaste sépulcre,voûté de toute ta puissance assembléede vapeurs, de l'atmosphère solide desquellesla pluie noire, le feu et la grêle éclateront : oh, écoutez !

    III

    Toi qui as réveillé de ses rêves d'été

    La Méditerranée bleue, où il reposait,

    Bercé par le serpentin de ses ruisseaux cristallins,

    A côté d'une île de pierre ponce dans la baie de Baiae,

    Et voyait dans son sommeil de vieux palais et des tours

    Qui frémissent dans le jour plus intense de la vague,

    Tous envahis de mousses et de fleurs azurées.

    Si doux que le sens s'évanouit en les imaginant ! Tu

    Pour le chemin duquel les puissances planes de l'Atlantique

    Se creusent en gouffres, tandis que loin en dessous

    Les fleurs de la mer et les bois mous qui portent

    Le feuillage sans sève de l'océan, connaissent

    Ta voix, et soudain deviennent grises de peur,

    Et tremblent et se dépouillent : oh écoute !

    IV

    Si j'étais une feuille morte, tu pourrais la porter ;

    Si j'étais un nuage rapide pour voler avec toi ;

    Une vague pour haleter sous ton pouvoir, et partager

    L'impulsion de ta force, mais moins libre

    Que toi, ô incontrôlable ! Si même

    J'étais comme dans mon enfance, et pouvais être

    Le compagnon de tes pérégrinations dans les cieux,

    Comme à l'époque, quand dépasser ta vitesse de ski

    Ne semblait être qu'une vision, je n'aurais jamais lutté

    Je n'aurais jamais lutté avec toi dans la prière dans mon grand besoin.

    Oh, soulève-moi comme une vague, une feuille, un nuage !

    Je tombe sur les épines de la vie ! Je saigne !

    Un lourd poids d'heures a enchaîné et courbé

    Un homme qui te ressemble : insensible, rapide et orgueilleux.

    V

    Fais de moi ta lyre, comme la forêt :

    Et si mes feuilles tombent comme les siennes !

    Le tumulte de tes puissantes harmonies

    Prendra chez l'un et l'autre un ton profond, automnal,

    Doux, même si c'est dans la tristesse. Sois toi-même, esprit féroce,

    Mon esprit ! Sois moi, impétueux !

    Chasse mes pensées mortes sur l'univers

    Comme des feuilles flétries pour donner vie à une nouvelle naissance !

    Et, par l'incantation de ce verset,

    Dispersez, comme d'un foyer non éteint

    Cendres et étincelles, mes paroles parmi l'humanité !

    Sois, par mes lèvres, pour la terre éveillée

    La trompette d'une prophétie ! Ô vent,

    Si l'hiver vient, le printemps peut-il être loin derrière ?

    Ode au vent d'ouest' : résumé

    À première vue, 'Ode au vent d'ouest' semble parler des forces de la nature et de la puissance du vent. Elle traite également du changement des saisons et de l'arrivée du printemps. En utilisant le vocabulaire de la nature, Shelley invite le lecteur à contempler la décadence et le renouveau, à la fois dans la nature et dans l'humanité.

    Forme et structure

    'Ode au vent d'ouest' est composée de cinq sections (appelées cantos). Chaque canto est composé d'un total de quatre strophes de trois lignes ou tercets, suivis d'un couplet (deux lignes rimées ou quasi rimées).

    Tercet :

    Ô vent sauvage de l'Ouest, souffle de l'automne,

    Toi, de la présence invisible duquel les feuilles mortes

    Sont chassées, comme les fantômes d'un enchanteur qui s'enfuient,

    Couplet :

    'Esprit sauvage, qui se déplace partout ;

    Destructeur et protecteur, écoute, oh écoute !

    Mètre

    L'Ode au vent d'ouest utilise le pentamètre iambique.

    Le pentamètre iambique est un vers contenant dix syllabes. Un iambe est un pied métrique où une syllabe non accentuée est suivie d'une syllabe accentuée. Lorsque le pied iambique se répète cinq fois, on parle de pentamètre iambique.

    Shelley adopte la plupart du temps un pentamètre iambique. Occasionnellement, certains de ses vers font plus de dix syllabes : ceci est un exemple de pentamètre iambique lâche, ce qui signifie que le vers compte environ dix syllabes.

    Essaie de compter les syllabes dans les trois premières lignes ci-dessous. Combien y en a-t-il par ligne ? Essaie maintenant de les lire à voix haute et de voir où tombe l'accent.

    Dispositifs poétiques

    Shelley utilise les procédés poétiques suivants dans son poème.

    Enjambement

    En général, les poèmes comportent des pauses naturelles à la fin de chaque vers.

    Dans le premier vers du chant 1 : " O wild West Wind, thou breath of Autumn's being ", il y a une rupture naturelle à la fin du vers.

    L'enjambement se produit plutôt en poésie lorsqu'un vers se poursuit dans le vers suivant sans rupture. C'est ce qui se produit dans les deux lignes suivantes du Canto 1 :

    'Toi, de la présence invisible de qui les feuilles mortes

    Sont chassées, comme les fantômes d'un enchanteur qui s'enfuit,'

    Remarque que la ligne contenant "les feuilles mortes sont chassées" est ininterrompue et se poursuit dans la suivante sans pause ni rupture.

    Peux-tu repérer d'autres enjambements en lisant le poème ? L'Ode au vent d'ouest en contient plusieurs.

    Allitération

    L'allitération se produit lorsque deux ou plusieurs mots commençant par la même lettre sont utilisés ensemble. Par exemple : burn bright, swan song, long lost.

    Shelley ouvre l'"Ode au vent d'ouest" avec une allitération pour invoquer le vent et ajouter un effet dramatique :

    'O wild West Wind, thou breath of Autumn's being' (O vent sauvage de l'ouest, souffle de l'automne).

    Les vents sauvages de l'Ouest commencent tous par la même lettre, "w". Nous avons également "souffle" et "être", pour signifier "toi, l'essence de l'automne".

    En lisant le poème, combien d'autres allitérations peux-tu trouver ? Que décrivent-elles ?

    Les procédés littéraires

    Examinons les procédés littéraires que Shelley a utilisés dans son poème.

    Les similitudes

    'Ode au vent d'ouest' est considéré comme un poème très personnel. Cela est particulièrement probable au vu des expériences vécues par Shelley en 1818/1819. Il semble naturel pour Shelley d'adopter le langage de la mort dans le poème et il le fait en utilisant des similes.

    Les similes sont des figures de style qui comparent deux choses très différentes pour souligner une description. Par exemple, il s'est battu comme un lion.

    Dans le premier vers de l'"Ode au vent d'ouest", Shelley compare les feuilles mortes à des fantômes :

    Tu, de la présence invisible de qui les feuilles mortes sont chassées, comme les fantômes d'un enchanteur qui s'enfuit'

    Les graines sur lesquelles le vent souffle sont comparées à des cadavres :

    Les graines ailées, où elles reposent froides et basses, Chacune comme un cadavre dans sa tombe'.

    Il parsème son texte de références similaires, comme : 'année mourante' et 'vaste sépulcre'.

    En lisant le poème, combien d'autres simulations peux-tu trouver ? Font-ils tous référence à la mort ou à autre chose ?

    Personnification

    Shelley ouvre l'Ode en invoquant le vent d'ouest, dans toute sa force :

    Ô vent sauvage de l'Ouest, souffle de l'automne, ...

    Esprit sauvage, qui se déplace partout ;

    Destructeur et protecteur ; écoute, oh écoute !

    Remarquez qu'il s'adresse au vent comme s'il parlait à une autre personne ou à un autre être. En s'adressant ainsi au vent, Shelley utilise la personnification: il attribue des caractéristiques humaines à un élément naturel.

    Il décrit ensuite la puissance de ce qu'il voit : des nuages emmêlés, des nuages d'orage, qui se préparent à se déverser, et s'adresse à nouveau au vent, comme au messager de la mort, et compare la nuit qui vient au toit d'un tombeau :

    Tu es un chant funèbre

    De l'année mourante, à laquelle cette nuit finissante

    Sera le dôme d'un vaste sépulcre'

    Symbolique

    Les vents d'ouest de la décadence et du renouveau

    Il y a deux vents d'ouest dans l'Ode : un pour l'automne et un pour le printemps.

    Même si Shelley fait l'expérience du puissant vent d'ouest de l'automne, il se souvient des vents d'ouest plus doux qui annonceront le printemps ; l'hiver a peut-être commencé, nous dit-il, mais après l'hiver, il y aura un nouveau départ - le printemps reviendra.

    Tout comme le vent d'ouest de l'automne apporte la mort, le vent d'ouest du printemps apporte la vie.

    Shelley s'est souvent inspiré du monde naturel pour sa symbolique. Ses études sur les nuages et ses références aux feuilles et au vent apparaissent dans plusieurs poèmes, par exemple "The Cloud".

    En suivant une approche purement naturaliste, il est possible de lire le poème comme suit :

    • La première partie du poème traite de la tâche du vent d'ouest dans le monde naturel.
    • La deuxième décrit le mouvement du vent dans le ciel
    • La troisième traite du rôle du vent d'ouest en tant que roi des vents, un esprit puissant qui peut jeter l'ancien et apporter le nouveau.

    Kapstein (1936)¹ suggère que le poème est en cinq parties :

    • le pouvoir du vent sur la terre.
    • le pouvoir du vent sur la mer.
    • le pouvoir du vent sur le ciel.
    • le désir du poète d'être consumé par le vent afin de se régénérer.
    • et enfin, une prière pour que les pensées mortes du poète jonchent le monde et renaissent comme une influence pour le bien de l'humanité.

    Dans ce contexte, le vent est à la fois destructeur de l'ancien et protecteur du nouveau, symbolisant le changement. 'Ode au vent d'ouest' peut donc aussi être considérée comme la vision qu'a Shelley de l'univers, du cycle éternel de la vie et de la mort. Il est possible que Shelley ait également été influencé par le Système de la nature d'Holbach (1770), que Shelley a lu en 1812. (Il mentionne Holbach à deux reprises dans des lettres à Mary Godwin : "il me semble que c'est un ouvrage d'une puissance peu commune". (Shelley, lettre à Mary Godwin, 3 juin 1812)

    Ton : les ordres de Shelley dans l'"Ode au vent d'ouest".

    Sois toi, esprit féroce, mon esprit ! Sois moi, impétueux !

    Shelley exige-t-il d'être le vent d'ouest ou l'implore-t-il ?

    Pixton (1972)² suggère que l'Ode est composée d'ordres :

    • des ordres qui sont donnés par un homme souffrant d'une angoisse mortelle.
    • Des commandements donnés par un homme qui se croit possesseur d'un pouvoir immortel.

    Shelley exige de devenir ce vent d'ouest - d'avoir son pouvoir de dissémination. De même qu'il souffle les graines sur la terre pour qu'elles repoussent, de même il espère que ses mots voleront à travers le monde et aideront l'humanité à renaître.

    Comme s'il était le maître du vent d'ouest, il lui ordonne de :

    Conduis mes pensées mortes à travers l'univers

    Comme des feuilles flétries pour accélérer une nouvelle naissance !

    Et, par l'incantation de ce vers ,

    Dispersez, comme d'un foyer non éteint

    Cendres et étincelles, mes paroles parmi l'humanité !

    Sois, par mes lèvres, pour la terre éveillée

    La trompette d'une prophétie".

    Certains ont interprété ces lignes comme un ordre ou une supplique. Il se peut qu'elles se situent quelque part entre les deux et que Shelley parle comme un prophète. Ensuite, Pixton suggère : "sur un ton plaintif, dominé par ...l'espoir et le désespoir, prononce les mots immortels "si l'hiver vient, le printemps peut-il être loin derrière ?".

    (Pixton, Shelley's Commands to the West Wind, 1972) Pixton suggère que Shelley fait six demandes au vent qui sont impératives, parfois combinées à une supplication. Selon Pixton, ces six impératifs forment le motif du poème.

    Indice : en lisant le poème, quelle impression ressens-tu ? Shelley commande-t-il ? Prophétique ? Adorateur ? Tout cela à la fois ?

    En lisant l'"Ode au vent d'ouest" comme un poème purement personnel, il est facile d'interpréter son utilisation de l'hiver comme les chagrins de la vie, et du printemps comme le renouveau de l'espoir, ou la libération du chagrin.

    Pourtant, certains critiques ont suggéré qu'il y avait plus que cela. Selon Cameron (1974) et, dans une moindre mesure, Fogle (1948), l'Ode au vent d'ouest de Shelley traite autant de la révolution que de la perte et de l'espoir.

    Thèmes : Ode au vent d'ouest et autres poèmes

    Des thèmes et des éléments de l'Ode apparaissent dans plusieurs autres poèmes de Shelley, par exemple :

    • 'La révolte de l'islam' (ou La révolution de la cité d'or, 1817).
    • Prometheus Unbound',' (1820).
    • À une alouette' (1820).

    'The Revolt of Islam' (également connu sous le nom de 'The Revolution of the Golden City') est l'une des références les plus claires de Shelley à la Révolution française. Sa préface souligne la déception de l'humanité après l'échec de la révolution :

    La répulsion provoquée par les atrocités des démagogues et le rétablissement des tyrannies successives en France a été terrible et ressentie dans les coins les plus reculés du monde civilisé".

    (Shelley, Préface à "La révolte de l'Islam", 1817)

    Le poème lui-même contient également des mots reflétant ce thème : France piétinée, tyran, donjons, échafaud.

    Son message de révolution pacifique réprimée par un dirigeant tyrannique a été jugé trop risqué pour être publié. Shelley a dû faire des révisions et changer le nom en 'Révolte de l'Islam' avant de pouvoir l'imprimer.

    'La révolte de l'Islam' utilise également des phrases et des thèmes similaires à ceux qu'il utilise dans l''Ode au vent d'ouest' quelques années plus tard :

    Les souffles de l'automne poussent les graines ailées sur la terre'

    Dans 'La révolte de l'islam', les graines ailées sont les idées du nouvel ordre social qui seront répandues par les 'souffles de l'automne', apportant avec elles une nouvelle liberté, un nouveau départ.³

    Dans l'"Ode au vent d'ouest", il utilise à nouveau les expressions "vents d'automne" et "graines ailées", qui suggèrent qu'il pense toujours en termes de changement social :

    O vent sauvage de l'Ouest, souffle de l'automne,...

    Qui transporte vers leur sombre lit hivernal

    Les graines ailées, où elles reposent froides et basses,

    Chacune comme un cadavre dans sa tombe, jusqu'à ce que

    Jusqu'à ce que ta sœur azurée du printemps souffle'

    Ici, le vent occidental du printemps ramassera les graines et les répandra "sur la terre rêveuse, et remplira ... plaine et colline".

    Prométhée déchaîné (1820)

    'Prometheus Unbound' est un drame théâtral en vers que Shelley a achevé la même année que l'Ode. Il l'a écrit en réponse au Prométhée enchaîné d'Eschyle (vers 430 av. J.-C.). Prométhée intéressait Shelley pour la fibre rebelle qui traverse la mythologie de ce Titan.

    Prométhée est attaché à un rocher par Zeus pour le punir d'avoir enseigné le feu aux humains. Il représente la rébellion contre l'oppression. Prométhée est tenté de céder à Zeus :

    Tout-puissant, si j'avais daigné partager la honte de ta tyrannie maladive...".

    Au lieu de cela, il lui pardonne. Prométhée est libéré par d'autres dieux, et ici aussi, comme dans d'autres poèmes, la liberté est prophétisée pour la société humaine.

    À une alouette (1820)

    Le chant de l'alouette s'élève dans le ciel dans un élan d'énergie et le poète la supplie de "m'enseigner la moitié de l'allégresse que ton cerveau doit connaître". Shelley est pris par le malheur du monde et de sa propre situation. Pour lui, l'alouette représente le summum de la liberté par son vol plané : "And singing still dost soar, and soaring ever singest".

    Fogle et Cameron tendent tous deux vers une interprétation révolutionnaire de l'ode de Shelley. Cameron fait notamment référence à l'esprit de la Révolution française auquel Shelley a fait allusion dans d'autres poèmes. Dans ce contexte, le poème semble demander au vent d'ouest d'aider à diffuser les paroles d'espoir de Shelley à l'humanité. Pour ce faire, Shelley utilise le vent d'ouest et la nature comme analogie pour dire que, malgré le passage de la révolution, l'humanité connaissant un retour à l'hiver, la liberté, le "printemps" ne peut pas être loin derrière ?

    Indice : Selon toi, quelle est l'analogie qui s'applique le mieux à l'Ode au vent d'ouest de Shelley ? Comment interpréterais-tu le poème ? Si tu écrivais un poème sur la liberté, quelles métaphores utiliserais-tu ?

    Ode au vent d'ouest (1820) - Points clés à retenir

    • Shelley a écrit l'Ode au vent d'ouest en 1819.
    • L'Ode au vent d'ouest peut être lue comme une œuvre à la fois personnelle et socio-historique.
    • La révolte de l'islam et To A Skylark partagent avec l'Ode au vent d'ouest les thèmes de la liberté et du changement.
    • L'"Ode au vent d'ouest" peut être considérée comme offrant l'espoir d'une nouvelle ère de liberté et d'ordre social.
    • L'Ode au vent d'ouest est un poème lyrique à la fois personnel et socio-historique.
    • L'"Ode au vent d'ouest" parle de nouveaux départs, en particulier d'un nouvel ordre mondial.

    ¹Kapstein, The Symbolism of the Wind and the Leaves in Shelley's "Ode to the West Wind" (Le symbolisme du vent et des feuilles dans l'ode au vent d'ouest de Shelley), 1936

    ²Pixton, Shelley's Commands to the West Wind (Les commandements de Shelley au vent d'ouest), 1972

    ³ Cameron, Shelley : The Golden Years, 1974

    Questions fréquemment posées en Ode au vent d'ouest
    Quel est le style poétique de 'Ode au vent d'ouest' ?
    Le style poétique de 'Ode au vent d'ouest' est caractérisé par la forme de l'ode, avec une structure lyrique et un langage imagé.
    Qui est l'auteur de 'Ode au vent d'ouest' ?
    L'auteur de 'Ode au vent d'ouest' est Percy Bysshe Shelley, un poète romantique anglais.
    Quelle est la thématique principale de 'Ode au vent d'ouest' ?
    La thématique principale de 'Ode au vent d'ouest' est la puissance et la nature transformative du vent.
    Quand 'Ode au vent d'ouest' a-t-elle été écrite ?
    'Ode au vent d'ouest' a été écrite en 1819.

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