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Résumé et analyse de "J'ai senti un enterrement, dans mon cerveau". | |
Écrit en | 1861 |
L'auteur | |
Forme | |
Structure | Cinq strophes |
Le mètre | Mètre commun |
Schéma de rimes | ABCB |
Métaphore, répétition, enjambement, césures, tirets | |
Images fréquemment notées | Les pleureuses, les cercueils |
Ton | Triste, découragé, passif |
Thèmes clés | La mort, la folie |
Analyse | La locutrice vit la mort de sa raison, ce qui lui cause à la fois de la souffrance et de la folie. |
'J'ai senti un enterrement, dans mon cerveau' : contexte
'J'ai senti un enterrement, dans mon cerveau' peut être analysé dans son contexte biographique, historique et littéraire.
Contexte biographique
Emily Dickinson est née en 1830 à Amherst, dans le Massachusetts, en Amérique. De nombreux critiques pensent que Dickinson a écrit "I felt a Funeral, in my Brain" en 1861. La tuberculose et le typhus ont balayé le cercle social de Dickinson, entraînant la mort de sa cousine Sophia Holland et de son ami Benjamin Franklin Newton au moment où elle écrit "I felt a Funeral in my Brain" (J'ai ressenti un enterrement dans mon cerveau).
Contexte historique
Emily Dickinson a grandi pendant le deuxième grand réveil, un mouvement de réveil protestant en Amérique au début du dix-neuvième siècle. Elle a grandi autour de ce mouvement, car sa famille était calviniste, et bien qu'elle ait finalement rejeté la religion, les effets de la religion sont encore visibles dans sa poésie. Dans ce poème, cela se voit lorsqu'elle fait référence au paradis chrétien.
Le calvinisme
Une dénomination du protestantisme qui suit les traditions établies par Jean Calvin.
Cette forme de protestantisme met fortement l'accent sur la souveraineté de Dieu et la Bible.
Contexte littéraire
Les romantiques américains ont fortement influencé l'œuvre d'Emily Dickinson - un mouvement littéraire qui mettait l'accent sur la nature, la puissance de l'univers et l'individualité. Ce mouvement comprenait des écrivains tels que Dickinson elle-même, Walt Whitman et Ralph Waldo Emerson. Au cours de ce mouvement, Dickinson s'est concentrée sur l'exploration du pouvoir de l'esprit et s'est intéressée à l'écriture de l'individualité à travers cette optique.
Emily Dickinson et le romantisme
Le romantisme est un mouvement né en Angleterre au début des années 1800 qui mettait l'accent sur l'importance de l'expérience individuelle et de la nature. Lorsque le mouvement a atteint l'Amérique, des personnalités telles que Walt Whitman et Emily Dickinson l'ont rapidement adopté. Dickinson a utilisé les thèmes du romantisme pour explorer l'expérience intérieure individuelle (ou l'expérience de l'esprit).
Dickinson a également été élevée dans un foyer religieux, et elle lisait fréquemment le Common Book of Prayer. L'influence de cette littérature est visible dans la façon dont elle reproduit certaines de ses formes dans sa poésie.
Livre commun de prières
Le livre de prières officiel de l'Église d'Angleterre.
Emily Dickinson's 'I felt a Funeral, in my Brain' : poem
J'ai senti un enterrement dans mon cerveau,
Et les pleureuses, à droite et à gauche
continuaient à marcher - à marcher - jusqu'à ce qu'il semble
Que le sens était en train de percer -
Et quand ils furent tous assis,
Un service, comme un tambour -
Continuait à battre - battre - jusqu'à ce que je pense
Mon esprit s'engourdissait -
Et puis je les ai entendus soulever une boîte
Et grincer sur mon âme
Avec ces mêmes bottes de plomb, encore une fois,
Puis l'espace s'est mis à sonner,
Comme si tous les cieux étaient une cloche,
Et l'être n'était qu'une oreille,
Et moi, et le silence, une race étrange,
Naufragée, solitaire, ici -
Et puis une planche de la raison s'est brisée,
Et j'ai chuté vers le bas, et vers le bas -
Et j'ai heurté un monde, à chaque plongeon,
Et j'ai fini de savoir - alors -'
'J'ai senti un enterrement, dans mon cerveau' : résumé
Examinons le résumé de 'J'ai senti un enterrement, dans mon cerveau'.
Résumé de la strophe | Description de la strophe |
Première strophe | La structure des strophes de ce poème reproduit le déroulement d'un véritable enterrement, c'est pourquoi la première strophe traite de la veillée funèbre. Cette strophe concerne ce qui se passe avant le début des funérailles. |
Deuxième strophe | La deuxième strophe se concentre sur le service lorsque les funérailles de l'orateur commencent. |
Troisième strophe | La troisième strophe se déroule après le service et concerne la procession. Le cercueil est soulevé et déplacé à l'extérieur jusqu'à l'endroit où il sera enterré. À la fin de cette strophe, l'orateur mentionne la cloche funéraire qui fera l'objet de la quatrième strophe. |
Quatrième strophe | La quatrième strophe reprend immédiatement la troisième et parle de la cloche funéraire. Le son de la cloche est exaspérant pour l'oratrice et réduit ses sens à sa seule ouïe. |
Cinquième strophe | La dernière strophe se concentre sur l'enterrement, où le cercueil est descendu dans la tombe, et où la raison de l'oratrice s'éloigne d'elle en spirale. La strophe se termine par un tiret (-), suggérant que cette expérience se poursuivra après la fin du poème lui-même. |
'J'ai senti un enterrement, dans mon cerveau' : structure
Chaque strophe contient quatre lignes(quatrain) et est écrite selon un schéma de rimes ABCB .
Rime et mesure
Le poème est écrit avec un schéma de rimes ABCB . Cependant, certaines d'entre elles sont des rimes obliques (des mots similaires mais qui ne riment pas à l'identique). Par exemple, "fro" au deuxième vers et "through" au quatrième vers sont des rimes obliques. Dickinson mélange rimes obliques et rimes parfaites pour rendre le poème plus irrégulier, reflétant ainsi l'expérience de l'orateur.
Rimes obliques
Deux mots qui ne riment pas parfaitement ensemble.
La poétesse utilise également le mètre commun (vers alternant entre huit et six syllabes et toujours écrits selon un schéma iambique). Le mètre commun est courant à la fois dans la poésie romantique et dans les hymnes chrétiens, qui ont tous deux influencé ce poème. Comme les hymnes sont généralement chantés lors des funérailles chrétiennes, Dickinson utilise le mètre pour y faire référence.
Mètre iambique
Lignes de vers composées d'une syllabe non accentuée, suivie d'une syllabe accentuée.
Forme
Dickinson utilise la forme de la ballade dans ce poème pour raconter l'histoire de la mort de la santé mentale de l'orateur. Les ballades ont d'abord été populaires en Angleterre au quinzième siècle et pendant le mouvement romantique (1800-1850), car elles permettaient de raconter des histoires plus longues. Dickinson utilise ici cette forme de façon similaire, car la ballade raconte une histoire.
Ballade
Un poème qui raconte une histoire en strophes courtes.
Enjambement
Dickinson contraste son utilisation des tirets et des césures en utilisant l'enjambement (un vers se poursuit dans l'autre, sans interruption de la ponctuation). En mélangeant ces trois procédés, Dickinson crée une structure irrégulière à son poème qui reflète la folie que vit l'orateur.
Enjambement
La continuation d'un vers de poésie dans le vers suivant, sans aucune pause.
'J'ai senti un enterrement, dans mon cerveau' : procédés littéraires
Quels sont les procédés littéraires utilisés dans 'J'ai senti un enterrement, dans mon cerveau' ?
L'imagerie
L'imagerie
Langage figuratif visuellement descriptif
Les pleureuses
Comme le poème se déroule lors d'un enterrement, Dickinson utilise l'imagerie des pleureuses tout au long de la pièce. Ces figures représentent généralement la tristesse. Cependant, ici, les pleureuses sont des êtres sans visage qui semblent tourmenter l'orateur. Leur " treading - treading " dans " Boots of Lead " crée l'image de la lourdeur qui pèse sur l'oratrice alors qu'elle perd la raison.
Les cercueils
Dickinson utilise également l'image d'un cercueil pour montrer l'état mental de son interlocutrice. Dans le poème, le cercueil est appelé "boîte", que les personnes en deuil transportent à travers son âme pendant le cortège funèbre. Le poème ne dit jamais ce que contient le cercueil. Il représente l'isolement et la confusion qu'éprouve l'oratrice, car tout le monde à l'enterrement sait ce qu'il y a à l'intérieur, sauf elle (et le lecteur).
Métaphore
Métaphore
Une figure de style où un mot/une phrase est appliqué à un objet malgré le fait qu'il ne soit pas possible de le faire littéralement.
Dans ce poème, les "funérailles" sont une métaphore de la perte de soi et de la santé mentale de l'auteur. La métaphore est illustrée par le premier vers, "J'ai senti un enterrement dans mon cerveau", qui montre que les événements du poème se déroulent dans l'esprit du locuteur. Cela signifie qu'un enterrement ne peut pas être réel et qu'il s'agit donc d'une métaphore de la mort de l'esprit (ou de la mort de soi) que vit l'auteur.
La répétition
Répétition
Action de répéter un son, un mot ou une phrase tout au long d'un texte.
Dickinson utilise fréquemment la répétition dans le poème pour signifier que le temps devient plus lent au fur et à mesure que les funérailles progressent. La poétesse répète les verbes "fouler" et "battre" ; cela ralentit le rythme du poème et reflète la façon dont la vie semble plus lente pour l'orateur depuis le début des funérailles. Ces verbes répétés au présent continu évoquent également l'idée d'un son (le piétinement des pieds ou les battements d'un cœur) qui se répète sans fin et qui rend l'orateur fou.
Leprésent continu
Il s'agit de verbes en "-ing" qui se déroulent maintenant dans le présent et qui sont toujours en cours. Les exemples incluent "je cours" ou "je nage".
Il y a un troisième exemple de répétition dans la dernière strophe lorsque le mot "down" est répété. Cela montre que l'oratrice continuera à tomber même après la fin du poème, ce qui signifie que cette expérience durera toujours pour elle.
Les majuscules
Les majuscules sont une caractéristique essentielle de nombreux poèmes de Dickinson, car la poétesse choisit de mettre en majuscules les mots qui ne sont pas des noms propres. Dans ce poème, on le voit dans des mots tels que "Funérailles", "Cerveau", "Sens" et "Raison". Il le fait pour souligner l'importance de ces mots dans le poème et montrer qu'ils sont significatifs.
Tirets
L'un des éléments les plus reconnaissables de la poésie de Dickinson est son utilisation des tirets. Ils sont utilisés pour créer des pauses dans les vers(césures). Les pauses représentent les ruptures qui se forment dans l'esprit de l'oratrice, au fur et à mesure que son esprit se fracture, les vers du poème font de même.
Césure
Une pause entre les lignes d'un pied métrique.
Le dernier tiret du poème se trouve sur le dernier vers, "- puis -". Le tiret final montre que la folie que vit l'orateur se poursuivra après la fin du poème. Il crée également un sentiment de suspense.
L'orateur
La personne qui parle dans ce poème est en train de perdre la raison. Le poète utilise des tirets, des métaphores, des images et une narration à la première personne pour refléter les sentiments de l'oratrice au moment où cela lui arrive.
Ton
Le ton de la personne qui parle dans ce poème est à la fois passif et confus. L'oratrice ne comprend pas tout à fait ce qui se passe autour d'elle, car elle perd ses sens tout au long du poème. Cependant, la fin suggère qu'elle accepte rapidement son destin. Le poème est également empreint d'une certaine tristesse, car l'auteure pleure la mort de sa santé mentale.
'J'ai senti un enterrement, dans mon cerveau' : signification
Ce poème raconte comment l'oratrice s'imagine perdre son sens de soi et sa santé mentale. Ici, les "funérailles" ne concernent pas son corps physique, mais plutôt son esprit. Au fur et à mesure que les tirets augmentent dans le poème, la peur et la confusion de l'oratrice autour de ce qu'elle est en train de vivre augmentent également. Ceci est aggravé par le "piétinement" autour d'elle, qui crée un rythme ennuyeux tout au long du poème.
L'oratrice décrit également les moments chaotiques qui précèdent le moment où elle a "fini de savoir". Cependant, le poème se termine par un tiret (-), montrant que cette nouvelle existence ne prendra pas fin. Dickinson utilise ces procédés pour transmettre le sens du poème, car ils montrent comment chacun des sens de l'oratrice s'éteint lentement au fur et à mesure que sa santé mentale s'éteint.
'J'ai senti un enterrement, dans mon cerveau' : thèmes
Quels sont les principaux thèmes explorés dans 'I felt a Funeral, in my Brain' ?
La mort
'I felt a Funeral, in my Brain' est un poème qui explore le processus imaginé de la mort en temps réel. Le thème de la mort est clair tout au long de ce poème, car Dickinson utilise des images associées à la mort. La mort dont l'orateur fait l'expérience est physique mais aussi mentale. Elle assiste à la mort de sa santé mentale, déclarant qu'une "planche de la raison s'est brisée".
'Plank in Reason, broke-' (planche dans la raison, brisée).
La folie
La folie est un élément clé du poème, car l'oratrice fait lentement l'expérience de la mort de son esprit. Les "funérailles" au centre du poème sont celles de sa santé mentale. Le "sens" mental de l'oratrice est lentement usé par les "pleureuses" tout au long du poème. Au fur et à mesure que l'esprit de l'oratrice meurt, les tirets sont de plus en plus fréquents dans le poème, car ils reflètent la façon dont sa santé mentale est de plus en plus brisée et décousue au cours de l'enterrement.
Le thème atteint son paroxysme à la fin du poème, lorsque la "planche de la raison" se brise et que l'oratrice se retrouve en train de tomber jusqu'à ce qu'elle finisse par "savoir". À ce stade du poème, l'oratrice a complètement perdu la raison, car elle a perdu sa capacité à raisonner ou à connaître les choses. L'esprit était crucial pour le romantisme américain, qui soulignait l'importance de l'expérience individuelle. Cette idée a été adoptée par Emily Dickinson, qui a centré ce poème sur l'importance de l'esprit et sur la façon dont la perte de la raison peut avoir un impact négatif profond sur une personne.
J'ai senti un enterrement dans mon cerveau - Points clés
- J'ai senti un enterrement dans mon cerveau" a été écrit en 1861 par Emily Dickinson. Le poème a été publié à titre posthume en 1896.
- Cette pièce suit la locutrice alors qu'elle fait l'expérience de la mort de son esprit.
- I felt a Funeral, in my Brain" se compose de cinq quatrains écrits selon un schéma de rimes ABCB.
- On y trouve des images de pleureuses et de cercueils
- Le poème explore les thèmes de la mort et de la folie.
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