Ce n'était pas la Mort, car je me suis levé

'Ce n'était pas la mort, car je me suis levée' (1891) est l'un des poèmes les plus célèbres d'Emily Dickinson et a été publié après sa mort. Le sens du poème n'est pas clair, mais de nombreux critiques ont pensé qu'il suivait l'état émotionnel de l'oratrice après qu'elle ait vécu une expérience irrationnelle et déchirante.

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    'Ce n'était pas la mort, car je me suis levé' Résumé et analyse
    Date de publication1891
    AuteurEmily Dickinson
    FormeBallade
    StructureSix quatrains
    MesureMètre commun
    Schéma de rimesRime oblique comme ABCB
    Dispositifs poétiques

    Anaphore, métaphore, juxtaposition

    Imagerie fréquemment notéeSaisons et éléments
    TonChagrin, désespoir, détresse, confusion
    Thèmes clésDésespoir, désespoir, irrationalité
    AnalyseCe poème explore l'idée de la résurrection spirituelle après la mort et de l'immortalité de l'âme. L'auteur du poème a vécu une expérience irrationnelle (sans nom) qui l'a plongé dans le désespoir.

    Ce n'était pas la mort, car je me suis levé" : signification

    Examinons la signification qui se cache derrière l'arrière-plan et le contexte du poème de Dickinson.

    Contexte biographique

    Emily Dickinson est née en 1830 dans la ville d'Amhurst, dans le Massachusetts, aux États-Unis. 'It was not Death, for I stood up' (Ce n'était pas la mort, car je me suis levée) a été écrit en 1862, après une décennie au cours de laquelle de nombreux membres de la famille et contemporains de Dickinson sont décédés. Le décès d'amis tels que Sophia Holland et Benjamin Franklin Newton a profondément affecté Dickinson.

    Ce contexte est parfois utilisé pour diagnostiquer le locuteur de ces poèmes (ou parfois Dickinson elle-même) avec des termes modernes tels que la dépression ou le syndrome de stress post-traumatique. Cependant, comme ces termes n'existaient pas à l'époque où "It was not Death, for I stood up" a été écrit, il est important de s'en abstenir.

    Contexte historique

    Pendant la jeunesse d'Emily Dickinson, le deuxième grand réveil (un mouvement de réveil protestant) gagnait en popularité en Amérique. La famille de Dickinson était calviniste, et bien qu'elle ait quitté le mouvement à l'adolescence, les effets de la religion sont encore visibles dans sa poésie. Dans "It was not Death, for I stood up" (Ce n'était pas la mort, car je me suis levée), il est évident qu'elle fait référence au paradis chrétien.

    Certains historiens affirment également que ce poème est lié à la guerre civile américaine. Dickinson a écrit "It was not Death, for I stood up" (Ce n'était pas la mort, car je me suis levée) en 1862, pendant une période de violence accrue pendant la guerre. C'est pour cette raison que certains critiques affirment que les expériences vécues pendant cette guerre ont pu profondément affecter l'auteur du poème.

    Contexte littéraire

    Au cours des années 1960, les œuvres d'Emily Dickinson ont été fortement influencées par le mouvement littéraire romantique américain. Ce mouvement mettait l'accent sur le pouvoir de la nature et de l'univers, tout en soulignant l'importance de l'individualité et de l'esprit. Parmi les principaux écrivains de cette période figurent Walt Whitman et Ralph Waldo Emerson, qui ont tous deux influencé l'œuvre de Dickinson. Au cours de ce mouvement, Dickinson s'est concentrée sur l'exploration du pouvoir de l'esprit et s'est intéressée à l'écriture sur l'individualité à travers cette optique.

    Dickinson a également été élevée dans un foyer religieux (calviniste) et elle lisait fréquemment le Common Book of Prayer. Son influence est visible dans la façon dont elle reproduit certaines de ses formes dans sa poésie.

    Emily Dickinson's 'It was not Death, for I stood up' (Ce n'était pas la mort, car je me suis levée) : poème

    Tu trouveras ci-dessous le poème dans son intégralité.

    Ce n'était pas la mort, car je me suis levée,Et tous les morts, se couchent -Ce n'était pas la Nuit, car toutes les clochesOnt éteint leur langue, pour midi.Ce n'était pas le gel, car sur ma chairJ'ai senti des Siroccos - ramper -Ni le feu, car mes pieds de marbrePouvaient garder un chœur au frais -Et pourtant, il avait le même goût que tous les autres,Les figures que j'ai vuesLes figures que j'ai vues, bien rangées, pour l'enterrementMe rappelaient les miennes -Comme si ma vie était rasée,Et ajustée à un cadre,Et ne pouvait respirer sans une clé,Et c'était comme à minuit, un peu -Quand tout ce qui a fait tic-tac - s'est arrêté -Et que l'espace fixe - tout autour -Ou les gelées grises - les premières matinées d'automne,Abrogez le sol battu -Mais la plupart, comme le Chaos - Sans arrêt - froid -Sans une chance, ou une étincelle -Ou même un rapport de terre -Pour justifier le désespoir.

    'Ce n'était pas la mort, car je me suis levé' : résumé

    Le poème de Dickinson est composé de six quatrains.

    Résumé des strophes du poèmeExplication
    Première stropheCette strophe se concentre sur l'oratrice qui a vécu une expérience sans nom. Elle affirme que cette expérience n'était ni la mort, ni la nuit et donne des raisons pour la justifier.
    Deuxième stropheLa deuxième strophe poursuit cette idée, car l'oratrice indique qu'elle savait également que ce n'était pas un temps froid ou un feu. Encore une fois, elle donne des raisons pour justifier cela.
    Troisième stropheDans la troisième strophe, elle déclare que même si l'expérience n'était pas la mort, la nuit, le froid ou le feu, c'était quand même toutes ces choses à la fois. Elle déclare ensuite que les corps qu'elle a vus se préparer à être enterrés lui font penser à elle.
    4e stropheDans la quatrième strophe du poème, la locutrice raconte comment cette expérience l'a rendue claustrophobe et lui a donné l'impression que sa propre vie l'étouffait. Elle déclare également qu'il faisait nuit.
    5e stropheLa cinquième strophe reprend l'image de minuit de la section précédente. Ici, elle compare son expérience à l'obscurité étouffante de minuit, puis elle l'assimile également aux premières gelées d'automne.
    Sixième stropheDans la dernière strophe du poème, l'oratrice fait ses dernières analogies. Elle compare son expérience à un chaos sans fin et au fait d'être perdue en mer pour toujours.

    Ce n'était pas la mort, car je me suis levée" : structure

    Chacune des six strophes contient quatre lignes(quatrain) et est écrite selon un schéma de rimes ABCB.

    Rime et mesure

    Le poème est écrit selon un schéma de rimes ABCB, mais certaines d'entre elles sont des rimes obliques. Par exemple, dans la troisième strophe, il y a une rime oblique entre "burial" et "all". Dickinson mélange rimes obliques et rimes parfaites pour rendre le poème plus irrégulier, reflétant ainsi l'expérience de l'orateur.

    Rimes obliques - Mots qui se ressemblent, mais qui ne riment pas à l'identique.

    Le poète utilise également le mètre commun (également connu sous le nom de mètre de ballade) dans le poème. Le mètre commun est utilisé à la fois dans la poésie romantique et dans les hymnes chrétiens, qui ont tous deux influencé ce poème.

    Le mètrecommun - Les lignes alternent entre huit et six syllabes et sont toujours écrites selon un modèle iambique .

    Forme

    Dickinson utilise la forme de la ballade dans ce poème pour raconter l'histoire de la mort de la santé mentale de l'orateur. Les ballades ont d'abord été populaires en Angleterre au quinzième siècle, puis pendant le mouvement romantique (1800-1850), car elles permettaient de raconter des histoires plus longues. Dickinson utilise ici cette forme de manière similaire à ces mouvements, car la ballade raconte une histoire.

    Ce n'était pas la mort, car je me suis levée" : procédés poétiques

    Dickinson utilise plusieurs procédés poétiques tout au long du poème 'It was not Death, for I stood up', tels que l'anaphore, la métaphore et la juxtaposition.

    L'anaphore

    Anaphore- La répétition d'un mot ou d'une phrase au début de lignes successives de poésie.

    Dans "Ce n'était pas la mort, car je me suis levée", l'oratrice essaie de comprendre une expérience pénible et, pour ce faire, elle utilise l'anaphore pour énumérer toutes les choses que l'expérience n'a pas été.

    Ce n'était pas la mort, car je me suis levée,Et tous les morts, couchés -Ce n'était pas la nuit, car toutes les clochesOnt éteint leur langue, pour midi.Ce n'était pas le gel, car sur ma chair".

    Au début du poème, les vers 1, 3 et 5 répètent l'expression "Ce n'était pas", car la locutrice essaie de comparer différentes choses à son expérience. Ici, l'anaphore permet non seulement de créer une liste, mais aussi de créer un ton de confusion et de panique, car l'oratrice essaie de comprendre ce qui lui est arrivé.

    Métaphore

    Métaphore - Lorsqu'un mot ou une expression est appliqué à quelque chose bien qu'il ne soit pas littéralement applicable.

    Tout au long du poème, l'oratrice essaie de donner un sens à ce qu'elle a vécu et l'une des façons dont elle essaie de le faire est l'utilisation de métaphores. L'oratrice utilise un langage figuratif pour essayer de décrire ce qu'elle a vécu. Dans la dernière strophe, elle compare son expérience à celle d'une personne perdue en mer.

    Sans chance, ni espérance -Ou même un rapport de terre -Pour justifier le désespoir".

    La métaphore utilisée ici (que l'expérience était comme perdue en mer sans aucun signe de terre) souligne la confusion que la locutrice ressent après son expérience. Bien qu'elle ne soit pas littéralement perdue en mer, c'est ce que l'incident lui a fait ressentir.

    Juxtaposition

    Juxtaposition - Lorsque deux idées/images contrastées sont placées l'une en face de l'autre.

    La juxtaposition est fréquemment utilisée dans ce poème pour souligner la confusion qu'elle ressent à la suite de son expérience. Ceci est mis en évidence dans la première moitié du poème, dans les strophes 1 et 2 où elle énumère les choses que l'incident n'était pas, avant de dire dans la strophe 3 que "Et pourtant, il avait le même goût qu'eux tous". Ce contraste montre comment l'auteur essaie de donner un sens à un événement irrationnel.

    L'imagerie

    Imagerie - Images visuellement symboliques

    Les saisons

    Dickinson utilise la saison de l'automne dans son poème pour souligner les émotions du locuteur à la suite d'un incident. L'automne est parfois considéré comme une saison de transition entre l'été et l'hiver et représente donc la vie (l'été) qui passe à la mort (l'hiver).

    Ou les gelées grises - les premières matinées d'automne,Repeal the Beating Ground -"

    Dickinson développe l'imagerie de l'automne en le décrivant comme "Grisly", et montre ainsi que l'expérience vécue par l'orateur est similaire à la mort symbolique de l'automne.

    Les éléments

    Dickinson juxtapose des images de feu et de gel dans le poème pour aider à décrire l'expérience de l'orateur. Le gel et le feu sont des éléments communément associés à la mort et sont souvent utilisés pour décrire l'enfer.

    Ce n'était pas du givre, car sur ma chairJ'ai senti des Siroccos - ramper -Ni le feu, car mes pieds de marbrePouvaient garder un chœur frais -Et pourtant, il avait le même goût que tous les autres".

    En déclarant que ce n'était ni du gel ni du feu, mais qu'il s'agissait pourtant de ces deux éléments, Dickinson montre que l'expérience vécue par le locuteur peut être associée à la mort ou à l'enfer, tout en n'étant ni l'un ni l'autre au sens propre du terme.

    Le ton

    Dans "It was not Death, for I stood up" (Ce n'était pas la mort, car je me suis levée), l'oratrice adopte un ton confus alors qu'elle tente de comprendre l'expérience apparemment éprouvante qu'elle a vécue. Dickinson le montre par son utilisation de la juxtaposition et des tirets, car l'oratrice se contredit et fait des pauses alors qu'elle essaie de comprendre et de décrire son état émotionnel. À la fin du poème, ce ton s'est transformé en un ton de désespoir, car l'oratrice décrit qu'elle se sent comme perdue en mer.

    Tirets et césures

    L'une des caractéristiques les plus remarquables de la poésie d'Emily Dickinson est son utilisation des tirets. Dans ses poèmes, Dickinson utilise des tirets pour créer des césures dans certains vers. Ici, ces tirets représentent des pauses lorsque l'oratrice rassemble ses pensées pour mieux expliquer ce qu'elle a vécu.

    Césure - Pauses dans les vers de poésie, elles peuvent être créées à l'aide d'une ponctuation telle qu'une virgule (,), un point (.) ou un tiret (-).

    Enjambement

    Dickinson contraste son utilisation des tirets et des césures en utilisant également l'enjambement. En mélangeant ces trois procédés, Dickinson crée une structure décousue dans le poème, reflétant les émotions décousues et confuses que le locuteur ressent à la suite d'une expérience.

    Ce n'était pas la mort, car je me suis levée" : thèmes

    Quels sont les thèmes présents dans le poème de Dickinson ?

    Le désespoir

    Le désespoir est un thème clé du poème, car l'auteure s'efforce de comprendre ce qui lui est arrivé. Dickinson utilise la juxtaposition et l'anaphore pour montrer à quel point l'oratrice se sent en conflit lorsqu'elle essaie de comprendre ce qu'elle vit. À la fin du poème, l'oratrice désespère de ce sentiment et utilise une métaphore d'être perdue en mer pour le décrire.

    Sans chance, ni espérance -Ou même un rapport de terre -Pour justifier - le désespoir".

    Le dernier mot du poème, "Despair", met en évidence l'état émotionnel de l'orateur à la fin du poème.

    Irrationalité

    Le locuteur essaie de se débattre avec les retombées émotionnelles causées par un événement irrationnel. L'expérience (le "ça") n'est jamais nommée au cours du poème, mais ses effets sont toujours apparents, car la locutrice utilise la juxtaposition et les métaphores pour essayer de décrire ce qui lui est arrivé. Essayer de comprendre l'irrationnel est un thème central du poème et c'est ce qui permet aux thèmes du désespoir de se manifester.

    Ce n'était pas la mort, car je me suis levée - Points clés à retenir

    • 'It was not Death, for I stood up' (Ce n'était pas la mort, car je me suis levée) a été écrit par Emily Dickinson et publié après sa mort.
    • Le poème est composé de six quatrains, avec un schéma de rimes ABCB. Le poème est une ballade et est écrit dans le mètre courant.
    • Le poème se caractérise par la juxtaposition et l'anaphore.
    • Le poème s'appuie sur l'imagerie des saisons (l'automne) et des éléments (le gel et le feu).
    • Ce n'était pas la mort, car je me suis levé,' s'articule autour des thèmes de l'irrationalité, du désespoir et de la désespérance.
    Questions fréquemment posées en Ce n'était pas la Mort, car je me suis levé
    Quel est le thème principal de Ce n'était pas la Mort, car je me suis levé ?
    Le thème principal est la résilience face à l'adversité et la capacité de se relever après des épreuves difficiles.
    Qui est l'auteur de Ce n'était pas la Mort, car je me suis levé ?
    Ce poème est écrit par Emily Dickinson, une poétesse américaine renommée pour sa sensibilité et ses réflexions profondes.
    De quel genre littéraire Ce n'était pas la Mort, car je me suis levé fait-il partie ?
    Le poème appartient à la poésie lyrique, caractérisée par l'expression personnelle des sentiments et des émotions de l'auteur.
    Pourquoi Ce n'était pas la Mort, car je me suis levé est-il important en littérature ?
    Il est important car il explore des thèmes universels et profonds tels que la vie, la mort, et la résilience avec une grande finesse poétique.
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